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G
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s
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v
1LE
s
pas mein_s adu&ntageux
aux
Indiens, que
dommageable
aux
Efpagnols, qui par cetce difgrace fe virent tous
depouruens
d'
Armes,
&
fans
aurres habits que ceux qu'ils fe
trouuerent
fur
le dos.
Mais
le Vice-
Roy
t:afcha
d,y
remedier le pluftofr qu'il
putt; &
pour
c_ec
effe: rira
quancite
d,or
&
d'argent des Coff s
du
Roy,
done
il
y
eut plufieurs
plaintes depuis.
Le
Palencin
le
remuque
ainli, bien
que neanttnoins
ii
n'encende point
parter
en
cet
endroit de ce fecond degaA:;
ny
du
pillage
fait
par les In–
diens, mais
du premier
qui
Ce
fie
en defpences
fuperffucs
pour Jc
Voyage du Gouuerneur a
Chily;
ce qui n,empefcha pas qu,on
. ne
die
que le
Vice
Roy auoit
pris
dans
l'Efpargne
trois fois
plus
d'argenc
qu'il n·en
faloic
pour enuoyer
du
fecours
a
fon Fils. le
ne
parleray
p~a
des ancres foccez du Royaume de Chile,
pourcc
qu'ils e font
pas_
de no{he
Hifl:oire,
mecontenranr de Jes
bor-
11er
tous
par
la
More infortunee
du
Gouuerneur
Dom
Martin
Garcia de Loyola,qui
f~ra
la conclu!ion de ce Liure:
Carce
quc
i'ay
die
cy .
ddfos,
n'a
dl:e
que furle
f
uiet
de
ce que
le
Go,1uer-
..
neur Conic du Peru,
parl'ordre du Vice.Roy
fon.
Pere.
~e
s'il
"'
yen a quelques. vns aufquels
il
prenne enuie de trainer au
Ieng
de co
1
t
ce qui
f
e pa!fa en
ce
R
oyau
me- la;
ii
efi
bien
certain qu'1ls
ne m nqueront pas de
matiere:
Les Guerres des Indiens ,
&
(Jes
Efpagnols
leur
en fourniront de re fie, pourauoir
du
re
cinquan–
te-ht
ill:
ans en
ce
pa'is
la,depuis que
les
lndiensL.Arauque.r
com–
mencerenca
fe
reuolcer;
ce qui
fucen
l'annee mil
cinq cens
cin-
; quance-"rois, & c'eft main tenant en l'an mil fix cens onze quc
i'efcris cecy.
Ils pourront
rac0nter
la mort
deplorable
du
Gou–
uerneur
Fran~ois
de
Viliagra)
&
de dcux
cens
E
pagnols,
adue–
nue
au lieu qti,ils appellenr
de
fon
nom,
la .Colline de
YiUagra.
Us
p0urront
dis-ie,
defduir~
la
fin
tragique du Mefire de Camp
Dom lean Rodolphe,
&
colle de
d~\JX
cens
autrcs Soldats de
fa
foirre, qui furent tuezn1iferablcmentaux Marefcages de
P1'–
re.
De
tOL1tes
lefqueJJes chofcs'
&
de
plufieurs
autrcs forr:
me–
~ora~les,
q
1i
fe
palferent
en
cc
Royaume aguerry; ie ferois
ien
a1fe
d'au-0i.r
vne
~Jeine
elario
pour
la
pouuoir mcrcre
danscette H1fioire. Maisie m'affeure qu,auec le temps, vn
Pa'is
qui a
produit
des
1
!ommes
{i
exc
ll ns aux Ar
-nes,
en
produira
de mefmc pJufieurs , qui n'exeelleront pas
rnoins
aux b
Iles
Lettres,
&
qui
donneront
ala
Pofierite l'HiA:oire de
c~
Royau-
e·Ja,
ui deuiendra, comme ie l'efperc, auecquc
J'aid~
de
~
.
D1eu