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0
ltlK' DES
G'v.
EltR Es
IYIL
!
s
·.,par quelques Gratifications affez legeres,
&
qui Jeur
deuo'icnt:
,, tcnirlieu
derecompenfe,
pourlcs feruices paffez. Mais commc
· ii
apprit qucGela ne Jes
couchoit guere,
&
qu'ils faifoient mef- ·
,, met de nouucaux contes de luy,
ii
en 6c p.rendre
pluficurs
auec
"adreffe,
aufquels
il
donna
pour Prifon
fon
proprc Jogis,
d'euil
,, s'aduifa de les
enuoyer
aux
Forts
de C:ollao, ou de Lima,
&
de.
••la
en
Ef
pagnc,
frmant
le
bruit
ccp~n'dan~,
qu'il le
faifoit a
fin'
,,.quo le Roy rccompenfafl: les vns de leurs
feruiccs,
puis que ccla:i
ne
fe
pouuoit dans
le
peru,
&
quc lcs autres fuffenc
bannis, pou
1
,, diaftimenc de leurs fautes. Or pource qu,il
yen
eQt qui
luy
con–
,, feilJerenr d'enuoycr auec cux les Informations qui
fe
trouue.
,, roient
contre
leu rs M edifances,
&
Jeurs mauuaifes Actions;
it.
,, leur refpondit,
~'ii
ne vouloitpginJ
fttirt
ce/11
,nyfl
porter;uJ11r
Ac~
,,
c11fattur
cont re
eux,
mats
pluftoft
pour
Inurceffcur en11ers
le
ROJ, ajn
1p/il
leurjit
d11
/Jje11,
&q1/itles
mite1J
honneur, &c.
·
Mais
ces
endroiu
de
l'Hifloire rapporrez par le mcfme
Au~;
theur,
(ontvn
peu
crop ambigus, pour
n'ellre
pas
expliquez:
C,ell: pourquoy ie dis, pour ne rien oublier dece qui ell dc.l'Hi–
fieire-,
en fuiuant l'ordre
des temps,
~le Man~gment
que
fit
le Vice-Roy, qu'on cut
a
ferrer dans
fa
Maifon les Arquebuzes,
&
les aucres Armes, ne fur pas nouueau; puis
qu'auant
fon
Ar~
riuee au Peru ,
les
Audiceurs auotent
fart
le
mefme
a
tous
Jes
Gouuerneurs de cec Empire-la, Mon Pere efrant de ce
nom-
·,
-· ·
bre,
l'obferua.ponltuellement;
&
par vne proclamation
publi~
. .
que, qui fut
faite
d-tns
fa
I
urifdichon,
il
fut
caufe
que
plu.6eurs-.
.
'
'·'
.• • Caualiers
&
Soldats prlncipaux.,
tous
feruiteurs
de
fa
Maielle,
. donnercnt tres
vol
on tiers
leun
Arquebuzes,
&
Jes autres Ar·
mes qu,ils
auoient:
Mais 'pas vn
de
la Ligue du
Peuple
n'cn
fit
de mefme; ou
(i
de hazard il
s'en
prefenr0ic quelques .. vns;eux
&
Jeurs Arn is eftoientincontinant rebutez,
come
gens inuciles,
&
dont
ii
n,y auoit
point
a
fe deffier:ce qui obligea men
Pere Gar.;
cilalfo
er
ecrirc
a
laChacelerie,que
cc
procede
ne
feruoit
de
rien, .
'
.
puis que
les
bons
Seruireurs du Roy
eftoient defarm·ez .
&
qu'au
concraire on auoic
lailfe
Ies
Armes
a
ceux qu'oa pouuofr fonp•
~onner
de
n'eftre
pas Fideles.
A
raifon
dequoy,
les
Audiceurs
mirenc ordre auffi cofl:
qu,
on
Ies
rend 1lt
a
ceux-qui les auoient
• voloncairement donnees; Et voila cout
cc
qui fe patfa force
defarrnement,
dont
le Palcncin
fa
it
mention.
Quant
a
la
Re·
o-cation que !cs Audiceurs donnerent aux
PaH1fans
de
Fran~