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Jgnnd cette Commrjfzon qrl
4
des
Ge1u
att.fq"els
ii
fa
fi()iJ, le11r
re–
tommandant far
tout, de
prenr}.re
'7ien
g4rtie
Ji
/es
E/pagnfJ/s,
&
les
I
r;diens n'ejloient pomt
charge~
de
1uelq11u
Le1t1es.;
p~r
o#
il voulut
/alfiurer
(i
!es vn.r
CJ
let
autres
ne
tr1tmoient
point
queJ–
ques n1u1u'a1ttez.
Voila c0mme en parlc cet Aucheur,
des
Ef
..
cries
duqu·el i'ay tire
tout
ce
qqe
ie rapporte , dont fay vcu
moy
mefme vne
bonne parcie.
Le
Vice-
Roy
ddfendic encore
qu'aucun Efpagnolnefcmicenchcmin, fansen auoirvneper-
_
miffion
parciculicre des Officiers
de
la
Ville
d'ou
iJ
forciroic;
&
fans
alleguer
Jes
caufes vaJables pour
la
Juy
faire
obcenir.
11
or–
donna en
fuictc,que
pa . vn d'eux n'aJlafi:
a
la
Ville
des
Rois,fous
prccexte
de voir
l~s
Fdl:es
&
les reliou'iifance
s qu,ony
faifoic:
cc
qui
n'eut
pas neantmoins vn grand etfet, pour.ce
qu•auanc -
l'Arriueedu Vice
Roy
en la mefme Ville, elleefl:oit
defiatou·
tc pleine de Pretendans,
&
de gens d'affaires, qui
acccndoient
fa
venue;
dont
ils
ne
furent
pas
plufi:ofl:
aduercis,
qu'ils fc rcn-
v
di rent-la, pour voir
f
on En
tree,
&
f
c donner
1'
honneur
de
le
fa.
Hier.
D'abord
il
fie
ferrer
en fon Palais
tout cc
qu'il
crouua
dans
la
Ville,
cant de groffe Artillerie,
que
d'
Arqucbuzes,
&
d'an-
/
trcs Armes: Son
delfeinfutcn cela
d'empe{chcrl'effecdufoub.
~on
qu'il auoit de quelque nouueau Souflcuement,
Jes
Rebel–
lions
palfees
faifant apprehender cellc:s de
l,aduenir,
bien
qu~
toutesfois
iJ
n'y
euc
rien a
crainJrc
du
cofte
des
Habitans,
qui
llC
penfoicnt
a
ricn moins) tant ils
efto1~nt
laffez
des Guerres
Ciuilcs. Mais lailfant
a
part le Vice.Roy,
ii
eft
a
propos q\lc
nous
parlions .maintcnant de
ceux-qu!ii
cnuoya Gouuernc\US
en la lurifdill:ion
de
Cozco,
&
au Pats des Charcas.
Le Licentie
Munos
arriua dans Cozco, auec fes Lettres de
Prouifion, par lcfquelles
ii
paroilfoit, qu'il cftoit
fait
Gouucr ·
neur
de
la
mefme
Ville.
Elle le
fuc
reccuoir en
Corps,
&
des
qu'il
y
fut cntrc
Garcilaffo
mon Pere
luy
remit en main le Ba- .
fion de
Iuftice.
Le Gouuerncur
rcuc
a
peine rccetJ, qu:il
luy
de–
manda,
Ce 91te
po1'uQitnt valoir
a
pen pr/J /es
J?roifls·d~
fa.
C/.JArgel
A
quoy mon Pere ayant rcfpondu,
cf<3'it n
en
/f111'ott run,
pour
,/en
A11oir
iamai1 Jri
r
"""m.f;
le Liccntie IuyJ'epartit :
j!(_i
tine
fal()it
PM
poHrtant qut /es GaJJuerneurJ,
ny
le.r
lttges,
/es
la'.ff../fl11t
perdre,
qttelqua
petits
'ftli/s
f".f{ent.
Ce raifonnement
~urprit
ceux
· quil•ouyrent,
&.
Jcurftcdire:
~'g'!. ne~eugit
/1H/dfqn11er
Ji
le
'!_illll(
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