DRs
EsPAGNOLs,
DANS LRs
INoEs.
4!7
rien
ccrit
de
cccy,
ie
diray
que
Pedro
d'Orfua leua
des
Gens
pour reduisre le N
egrcs
Simarrom,
ainli que les appellent
ccux
des Hlcs de B rlouento: A laquelle expedition fe crouuerent
p1u!ieurs So.ldars de ceux
de
Fran~ois
Hernandez
Giron, qui
efloienc
en
cc
Pa.is-Lt, tant du nornbrc des Fuyards,que des Exi–
Jez>
aufquels le Vice-Roy pardonnadepuis,
a
condition
qu,iJs
fairoient
ce
voyage
Ia.
Le£ N egres
fo
voyant
tenus
de
pres.,
de-
- manderent qu,
on
leur
donnafi:
quartier : Comme
en dfell:
il
lcur fur
donne
pour
lo commun bien
de
la
Paix;
&
pource
que
Jes
p
elf.antes affaircs du
Pa'is
le requeroicnt ainfi : 0 n declara
par mefme
nlOyen,
que ceux qui s,en feroient fuis d·auec leurs
Maifrrcs, qui les croyoient perdus, fcroicnt libres deformais.
~e
ces autres qui s'efchapperoient a l'aduenir, feroient
con–
trains
par
le
Sim4rrons
qui en refpondroienc, ou de
retourner
fcruir
leurs
Maifrres,
ou de leur
payer
cc qu'ils demanderoient:
Que Jes mefmes
N
egres, tan
t
h0mmes q ue femmcs,qui feroient
mal-
traictez
d'eux,
pourrojenc s'affranchir
de Ieur
joug,
moyen–
nant la
Com
me qu•il
leur
auroit coufte: Que lei N egres vi
uroiet
par
Peuplades
&
en Communaute, come nacifs
&
Habicans
du
Pa!s,
&
non
pas:epars
par les Moncagnes,
&
qu'ils fcroient
2ue~
les Efpagnols, tel Commerce qu'on aduiferoir pour le
mieux.
Toutc,
lefquelles
chofes
furent
cod\leS
de part
&
d'autre poulf
le bien de la
Paix,
&
les
N
egres donnerent des Oftages
fuffi~
ni,
pour
la
fourece
des
Articles de laCa.pirulation.Altecces 0 ftages
fc
preseca
l
oy
mefme, qu'on appelloic
BAllano,
qui offrit pour
affeurancc
fa
propre perfonne; mais
il
f ut vn peu crop genereux
a
fon dommagc, pour cc que Jes
Efpagnols Jors
qu'1ls
le
tin ..
rent, ne
le
voulurent
point
rclafcher>
&
l'cnuoyerent en
Efpa-
gne,ou
il
mourut depuis.
-
. Or dautant qu•vn peu deuant ce Voy3ge du
Vice-Roy ,
ii
ar–
rmafur
rOcean
vne €hofee!l:range, ie
fu1s bien-aife
de la
rap–
porter
icy, bie-n qu'
Ilene
foit
pas
de l'elfence de
no(he
Hiftoi–
rc. Ce fut que Hierofme d'
Alderete
efia nt venu de
Chile en
Efpagne, pour
les
affaires du
Gouuerneur Pedro
de
Valdrnia,
fur t>aduis
qu'il
eut de
fa
Morr,
precendit
de fucceder
fa
place;
comme en
dfelt,
fa
Ma1efic
le
luy
accorda Celuy-
cy
done pr ·
t
rcfoL::i:io.n .c parcir,
&
de mener auec
luy
fa
belle freur, Femme
cxtremement deuote,
&:.
de celles
qu'on
appello1t
BeatCJ:
Pour
cette mefmefinil s'embarqua dans vn
Galion ,ou
ii
y
auolt
huill
MMm
*!