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E'sPAGNOLS)
DANS LES
INDES.
;01
deii Paniaga, de la Prifon,
&
des
chaines,
on
iis Ies auoient mis;
Et
alors
en leur donnant
la
liberre,
i
ls leur
recommanderenr
fur
touces choC ·s , de
fe
fouuenir
que
ce
qu·ils
venoient de faire
n"auoit
ell:e
que pour les deflmrer,
&
rous le Bourgeois, de
J~
commune ru'ine donr les Tvrans les
mena~oient,
&
pour ren–
dre
p~r
mefme
~oyen
a
fa
Maiefre
le feruice legitime qu,ds
1uy
deument : Mau Vafco
G
odmez leur dit parciculierement ces
paroles, rapporcees par le Palentin;
Puitf que ie nejf11firoi4 me (er–
t1.irde ma
main a donner
!es
ordres.
ie voU4' e.oniure,
M
e/limr1,
de
tenir
forme
dans
vdftre
B
atat!lrm,
&
d'
encourager VDJ
C
amaradu
auferui-
·
ce du
Roy;
N eantmoins,
pource
q11e
Jean
Ortis de Carate
/apperceut
que
totu
luCompltces
de'"
mortd11 //ice-Roy, ejfoient
comm1111dez
par
vn des
princip.aux
Agrejleun,q1/
on
nommoit
H
ernadGuiUt1d1i ;de
pe11r
rpl,
ls
ne le
ttujfent
Luy.
me(me,
outre
qu'
1l
le
iugea
nuef!aire;
il
feur
dtt
tottt
hattt,
&
pu6l1quement,
qu'
its
reconne11fent
totM
pour C
41i·
tain.e le me/me
G'lltllada,
&c.
Ces paroles de lean Ortis
de
Carate furent fort bien receues
detcms, pourne qu'elles les mettoient a couuerc de leurs Enne–
mis: Ee
alors
Vafco
Godinez s'alla faire pan fer de
fa
bldfeure,
receue au bras,
qu'il
eftimoit de plus d'importance que la More
de Dom Sebafl:ien. Cecce mefme nui8.
ii
enuoya fix Arquebu.
ziers, pour fe cenir fur les aduenues du grand chemin de Pocofi,
&
empefcher qu'on ne
pucauoir
nouuelles dece
qui
efl:oit
adue–
nu
a
Egas
de Guzman: En fuitte
dequoy il
fi e
f~ifir
crois Soldats,
- qui
s'efiimoienc
ell:re de fes
plus
grands
Amis,
&
commanda
qu'on leur donnafl: le garrot au ant qu'il fut iour, non pour
:~mtre
caufe, fin on pmuce q u'ils efh)ien cCQmplices de ces trah1fons,
&
de ces fourberies; puis le macin fuiuant
ii
fit
app~l!er
lean
Ortis de Carace, Pedro Hernandez Paniaga, Anthome
Alu.a–
rez,
&
Marcin Mouge, qui eftoientles principaux
d~cecte
Vil–
le-la,
n'y
en ayant
poiflt
d'aucres alors.11 leur defdu1fic au long
rexcreme
peril OU
il
s'efl:oic
mis pour tuer
le
Tyran.,
t~
grand fer,:–
uice qu'il
-auoit rendu
non
feulement au R
?Y ,
~ts
en€ore a
toutle Public,
&
parcicuJierement
a leur
Ville;
~e p~ur
re–
cennoiffancede
ces
bonsOffices,il Ies prioit de
luy
voulou don–
ner Plntendace for la lufiice delamefme Ville,
&
fa Charge de
premier Capicaine contre Egas de Guzman, qui ftoit dan P.o–
tofi auecque
de grandes Forces. Outre lefquel les cho!es
iJ
I
~~r
dcmanda
les Indiens
duGencral,puis
que par
fa
Morc,tls efto1e.t
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If