r>
E
s
E
s
p
A G ·N
o
i
s ,
ri
A N-S L E
s
I
N D
s.·
2.
9
9
re,
pour le bien
du
Roy, qui
1~. reco~penferoit liber~lemenc
d,vn
fi
bon feruice;
&
parcant qu
tl
eut a mander fes A mis,
&
l~s
aucres de
fa
cognoiffance, pour m,eux appuyer cette Entrepri–
fe.
Eneffcc,
GomezHernandezs'en allacoucnuffi cofialaPla ..
ce ou
il
a
p?ella quelques Soldats par leurs noms: Mais comme
ils
~pprehendoienc
tous quelque mauuais fucc
z-,
pas vn d'eux
n'eut
l'aifeurance de s'approcher de luy.
Gomez Hernandez
s'cn
retourna en mefme temps,
&
prit
-auec
luy
Blafco Godinez, pour s'en
a
Iler chercher
Dem
Seba–
fiien, fur lequel ils fe ietterent tous deux;
&
le poignarderent
>
bien qu'il fut arme d'vne Ccnte de maille.
A
lors Balcazar
V
el-
. lafquez,
au
lieu de l'affifter,
Ce
retira faifant vn grand cry, com-
·
·
me
il
vid qu,on
le
traictoic mal: Mais quand il cogneuc que
ces
Affaffins auoient enuie de le tuer, il les fut aiderJpour
auoir
part
~
cettte Viaoire,
&
luy donna pluGeurs coups de poignard ,tan-
dis
qu'vn aurre accourut
au~c
vne percuifane, dont
il
le
per~a
en
quelques endroits, fans que ceux qui fe difoienc fes Amis,
&
qui fe trouuoient
Ja
prefens , euffent le courage de J'affifier,
comme leracontele l_)alentin. Dom Sebafi:ien tout couuert de
Ch.
1G;
bleffeures
fe
defueloppa d'entr'eux
1
e
micux qu'il
put,
&
fe iet-"
ta
dans
vn logis ou
il
faifoit fort obfcur;
~
e s'il fe fut aoffi bien
cc
aduif~
de g2igner
vne
porte de derriere, pour s'ouurir vne
En.
tree a la Place, ou les Soldats efi:oient en Armes; ii
y
etJt eu fans
cc
doute plus de gens
tuez,
&
plus de
fang
refpandu.
Balcazar
cc
Vellafquez,
&
quatre ou cinq aucres, encrerent ou efioic Dom' .
Sebafi:ien, fans fe vouloir
aider
de leurs Armes, pour ne
fe blef-
cc
ler les
vns
les autres,
a
cauf
e
de
la
grande obfcurite du lieu: Ce
qui
ficque
Balcazar
Vellafquezfucd'aduis qu'ds s'en allaffenca"
la Place, pour
y
alfeurer les Soldats, que Dom Sebafrien efroit
cc
mort,
&
ernpefcher que fes Amis n'accourulfent a fon fecourn;
cc.
leur promettant au refl:e, de ne bouger de
la
qu~il
n'eur
ad1eue
u ·
de le tucr,
c~m
me il
fit,
affi
Cl:e
d~s
0
ffi
ciers de
fa
fui
rte, qui l u
y
<'–
donnerent plufieurs coups
de
po1gnard
par le col,
&
par
la
tefie.
Cependant, c'efroit vne chafe pitoyable d'onyr les eris
de ce
cc
panure Cheualier, qui
ne
ce!fa
de
demander
VM
Confeffeur
iuf-"
'
-
'
ques ace
qu,11
perdic la parole. Balcazar
Vellafquez
le
Iaiffant
en'
ce mauuais
efl:at, s'
en
alla
chercher
quelq~es.
vns, qui
I
uy
ai–
daffenta k trainer
a la
Place, ou eftoi nt les gens de Guerre ;
a<•
quoy
luy
feruirent Diego d, Aualos,
&
le
Licenc1~
HernandeZ; ''
Pp
;j
u