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DEs

EsPAG

cLs,

OA1':s

L~is

INnEs.

:.61

Vertueufe au poffible;

Et

pour

tant

de hautes

qualitez tout

a

fait

indigne

des

trauerfes

que

luy

donna

fon

Mary,parfafeoon–

de Reuolte,

ainfi

que

l'H1ftoirn

le

remarque.

11

ramena

dans

la Ville de Cozco,

ou

s'il

{e

rnaincint

en

paix ,

ce

ne fut pas

pour

long.

temps·., fon humeur turbulence

le

f~ifant

viure

<:>rd~nairement

par

my

les

Soldats,

fans

fe

commumquer

aux Prmc1-

aux de

la

Ville,

done

il

ha'i!foit naturellement

le Commerce.

V

n

peu

apres

il

mic

en

procez

vn

des

P!.us

~on.liderabres

Bou_r–

geois

touchantvn fort bon

cheual qu

11 d1fo1t

luy

appartc.mr,

(quoy

que ceJa ne fut

pa~)

&

luy

au?ic

efte

p;is

a~x Guer~cs .

de

Quim En effet,celuy

qui

le poffedo1t

alors, l auo1c

achepte

b1en

cher en

ce temps-la,

d'vn

vaillant

Soldat, qui

s'~n

e.itoic fait

Mai{lre

par

le

droiC:C des

Armes;

ce qu'vn de fes

Camaradesf~a­

uoit

for~b i en,

mais

il

n'ofoit paroiftre,

pour

auoir

fuiuy

Gon~a.

lo

P1~arre;

tellemenr

qu~encorequele

dernier Maifrre du Che–

ual

n'ign

rail:

po~nt

ou

celuy.cy

fe

~enoic

cache, pour

f

e

preua–

loir

de

fa

depofi.tton

en cas

de

befom;

li

efr-ce

que

pour ne

le def..

.co~1urir

1

a

caufe qu'

on

l'

eut execute

a

more, ou

enuoye en Ga–

lere, il

ayma

mi eux

perdre

fur

{on

cheual,

qu•il vendic

a Fran–

~oi s

Hernandez

a

be~ucoup

moindre

prix

qu'il

ne

valoit: d 'ou

il

monfl: ra

b ien

le

peu

de

bonnevolonte

qu>i}

auoit

f_Our

I

s

Sei–

gneurs

du

Pa'h,

quoy

qu,ils

fuffen r

fes

cfgaux,

&

fes Compa–

gnons: Et

cer tainement,

ie puis

affeurer commc i'ay

dit

n'ague–

re,

de

ne

l'auoi r iama1s

veu

frequenter

qu'auec

des

Sold~ts,dans

ia

conuerfatton

&

l'intclligence

defquels

ii

s'entretenoit

a

mau–

u~is

deffem, comme

il

ne le

tefmoigna

que

trop

bien toftapres.

· Cependant

les plus remuants voyant

que les

AuditetJrs n'a-

uoient d igne

chafrier l' infolence

de

Fran~ois Hern~ndez

Gi–

ron, non plus que

celle

de

fes

Soldats,&

ne s'eftimant pas

'mo

ins

Ii

Vaillans qu,eux

fe

mirenr dans

l'Efprit

de les imirer

dans

Ieur

Rebellion.

O r

bien

qu ilsfu£fent en pecic nombre,

&

rnefme

fans

Chef,

pour n'2uoir enceeux aucune perfonne qualifiee;

ils fe

refolurent d'en

fatre vn a

leur

mode,

&

de poQlfer plus au

at

l·Entreprife,

dont

ils

parloienc

fi

a defcouuerc, qu• llefut pu–

bliee iufques en la Ville des Rois. Ceux de

Cozco

ne manque–

renc

point

en mefme

temps

d'aduertir de

ce

qui

fe

paffoit l'In–

tend~nt

de

la

lu{bce,

&

de

le

prier defaircvn

exemple

de

ces

M~tins-,

pour Jee -mmun repos

des

Bourgeois. A

quoy

ii

ne

fit

pom

d'autrerefponfe,

finon qu'ilfc

eontentoitd'auoir

eu par

lo

Ki:

ig

. utre rcre re r

/