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2..C'~

14

:sToIRE DE s

G

VRRR Es

C1v

1

LE

s

.I

&

lcur

donnoient dequoy

fu

bfifl:er.

D'

ou

ii

fe

void

aff~z,que

cct

Hiftorien n'a efcrit

q

e fur

le

rappore

d'autruy

la

plus-part

des

chofes qu'il met

en auant,&

qu~iJ

ne

pent auoir

fceues

vray..

fem~

blablement,

pour

ne

s'e~re

crouue

fur les lieux: T

cllement quc

cc n'efl: pas merueille,

fi

fur de

fauxMemoires,tanroll i1

p11r1e par

equiuoque,

&

tantoftil

fe

defmenE

luy mefme, dans les'Soufle..

uemens

&

les

ReuoJt

s

qu~il

rapp"rte

a

tout

propos,

en

plus

grand

nombre

qu~j}

n'y

a

de

colonnesdan~

fon

Hifioire

~Ce

qui

-

ell:

a

pr_oprement

p~rier,

vouloir

faire

paffer pour Traifhes

cous

les

Haoitans de

cet

Empire-la, fans en

excepter

ny

SoJdats

ny

Ca

pi

taines.

Mais laiffant

a

part ces chofes ,- pour

n'ellre

aucunement

ne~

celfaircs

a

la

connoiffance de

l'Hifroire,

ie diray

foccrnch:

ment

tour ce

qui

fo

palfa

Ja-deffus

dans la Ville d C zco,

ou

ie

me

trouuay

prefent,

qu~nd Fran~0is

Hernandez

&

l4

s

Soldars

fircnt

cecce

premiere

efmeute

~nt

a la

fecorde,

qui

aduint

trois

ans a

pres, ie

m'y

renconrray

de mefni.e,

fans

que

couresfois

on me confi-deraft) pource que i'eftois

li

ieune,

que

i'auois

a

pei–

ne

l'aage d>adolefcence. Ayant

done

arapporcer

Ce

que ie vis

al ors,

&

cequei'otiisdire

a

mon

pere,.

comme auffi a pluGeurs

des

Princlpaux,

qui

frequencanc dans noftre M

if

on >s'cncrere–

noient de

ces

chofes .

.3l

de

coutes

Ies

aucres

qui eftoient adue•

-nues

dans le P ru; ie puis

alfcurer que

le§

gens

de Guerre

fe

monfl:rercnt al

ors

6

altiers,

&

rellement infu·p orcables, qu'on

fur

contraint

d'ordouner,que J'on

aduifalt

publ1quemenc

au re–

n1ede

qui s'y

pouuoit

mettre:

Dequoy

Ies

Sofdacs

n'eurent

pas

pluftoft connoilfance,qu'ils en parlerenc

a

Jeur Capitainc,

&

re–

folurent

encr·eux

d~

ne

fe

poinr Jajlfer baffoiier,

ny

fouler

aux

,pieds ;)

puis

que

leur Lettre de Prouifion couchant

la

Conquefre

du

p .; i

vcnoit

du Prefident Ga

1

ca:

D'ou

ils

conclurent

encore,

qu'1

ls efioient

ltbres de

toute au

ere

I

urifdillion,

quc

J•Inrendanc

. de Iufbce n'en

auoit

aucl:lne

fur

cu~,

&

ne leur

pouuoit

rien .

«:ommander

qui

Jes

obligeaft

a

Jcur

obdr.

.

Cene

Reuolce

lJ

fi

auanr,que les

Soldats en

armes,s'affem

0

blerenrrous dans

I

Maj~

n

di,;

Frans:o1s

I-Iernandez;

telle1nent

que les

p.-incipau:x

1 V

die,

&

l'Incend~nr

de

Iufiice,

furent

£ocraincs de

faire

arm

r Ies

Bourgeois: D'ou

il

s'cnfoiui

~ qu'~u~

&

Jeurs Parens ,

comme

auffi

diuers SoJdats , qui

n~

fio1e.pt

as de l'Entree,,auecque

olufieurs

Marchands

1

tous

gens d'hon-

J

·

-

.ncu.t