DEs
EsPAGNOL-s -, DANS
LES
INDIU.
i1
.zucc
Iuy
Hernand Mexia,
&
Pedro
de Hinoyofa, de
luy
offt
tr
leur
feruice;
a quoy neantmoins ils nefe
peurent
pas bien refou–
dre. dnrantles crois premiersiours}
&
voul rent attendre, qu'ils
f.e
fu
ff
enc pleinement efcl aircis de la volonte des vn s
&
des
au–
tres:
Ayant
done
crouue
qu'il
n' y
auojt
entr'el1X
rien
de
difcor–
dan t; non feulement eux, mais 1
s
autres
Capicaines,
parle–
rent a defcou
~err;
t\!Ilernent que le quatriefme iour, ifs
furent
trnuu ~ r
le prelident,
auquel d'vn
commun
confenrcment ils iu–
rerent
obe'iffance,
&
luy liurcrent l'A rmee Nauale de Gons:alo
Pi~ rre~
auec tout ce
qu'il
y
auoic de prouifions de bouche,& de
munitions
de
Guerre dans
les
Vai!feaux.
A pres
cette
prote!l:ation qu'ils
luy
firent
1
de le
feruir
htl
f
e–
ment en coot ce qu'il leur commanderoic , il s'inciterc.
t
l vn
l'autre a garder
1
e filence, en attendant quel feroit le fucccz
du
M elfagede Pedro Hernandez paniaga, pour voir comme quoy
1 receuroit
Gon~alo
Pi9arre;
~e
fi
quclque chofe les efmeur
~
l'aband nner, po \.tr
fe
ierter dans le
party
du
Roy,
ou
pour
Iuy
rendre
[cruic~
(qui font les tcrmes dont ie
veux vfer,
pour ne
fembler Mefdifant) ce
fot
l~ur
intereft propre, chacun fe repre·
fentanc
cnfon
particulier les Gratifi cations
&
les Recompenfes
q 'ils tire roient) apres que les troubles feroientpacifiez: Com–
me en effet
1
le Pr fidenc leur en prom
it
de grandes, done il s'ac–
quita genereufement ,
&
par de[us
fa
parole,
ainfi
qu'il
Cera
dir
en fan lieu. Mais ce ne.
fut
pas ence>re vn pecit aiguillon a Ies in.s
deer,
que
celuy
de
la
Reuocation
des
Ordonnances,
&
del'A–
bolition generate
de
rout le
pa!fe.
Car
fe
voyant affeurez par
f
eur Tra j
tte,
&
de leur Deparcemens d' Indiens,
&
de
la..con–
fr rua
ti
on de,leur vie , qu,iJs efl: oient
en grand
danger de perdre,
p
ur
l
...
s
Rebellions >les Oegall:s,
&
les
Maffacre~
qu,ils auoient
c u r. z; ils ne
vcrnlurent
point
lai!fer efcouler
voe
fi
belle occa–
fi o
>
mais fe refolu renc
de remb
1-ffer,
bien que
ce
fufl:
au dom–
m ge,
&
~
l•cntiere ruine d'v
1e
pe Conn qu'd
auoient honoree
du tiltre
de
Capitain ,
&
d,Amb [
deur de
cet
Em
pire-Ja;
co
q ui
ne
C
deno tt
p
s
rant
neantmoinsa
leblr
merite
qu'a
leurqua–
lice,
e
fe
crouuant parmy
eux
qu'vnfeu1Alonfe
l'alamin, qui
~-ufr
fteConqu
rant. U e garderentlefecrec quc fort peu de
iour.,. ,
le Preli encayant
iuge
qu'il n'en faloic point demeurer-Ia,
mat p,
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OLl
t
e
>
apres auoir en
G
p u de temps
mene
a bout
vne affa1re .
tdle importance. Ainfi
apres
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Monftre
gene~