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.3

H1sTOIRE DES

GvER

IV ILE

merons ainfi deform.ais) a.

N

omlre

~e

Dio.1

,

p~rtee

par Diego

Fernandez, nous dirons icy ce qui fe

paffi en

fmtre. Comme il

cut ap.pris

dans fainfre

Marthe la nouu Ile de Ia

Mort

du

'ice–

Roy Bl

(co

u'ez Vela,

par

f'aduis

qu'il en eut

du

L ·cencie

Almendarez,

alors

Gouuerneur

de certe

Prouince

du

nouueau.

Roy~ume,

tl

en fut

extremement

rrouble:

Mais cou

1

s liens

le

fure

t

eacore

bien

plus; pource

qu•il eur

fe

b

a

tout

im·

poffible de reduire a

l,obe'ilfance

des Peuples, qu · par vn crime

inoiiy,

&

par vne mdchaocete fans exemple, s'efl:oie c foufle–

uez contre leur Vice-Roy,

J'a wient mis a morr au Ghamp de

Bataitle : Le

Pr.efident neantmoin

d1ffimula fon

de

Iaifir

le

mieux qu'il

p~t,

a-fin de

n·accroiflr

celuy

de au tr

,

tafchant

.d'y

met

re

remede,

it

ouuercement;

~e

par le po uoi qu'il

a.uoit de

fa Maiefl:e, qui

fe

tr.ouuoic

figne

apres c

· ufl

ement

aduenu, cette

offenccefroit

pardonnee, quand

mefme

elle eut

.e!te

plus grande,

ft

coucesfois elle le pouuoit e re; tellement

qu'il

ne

falo-it pas qu'on

do

taft cl'vne

Abol ition

generate.

II

confideroit

d'ajlleurs,

ue

cette

faute du Vice-

oy o

uoit

feruir de bea.ucoup

redu~re

cec

Empire au

feruice

de

fa

Maie ..

fie,

acaufe

q epar

fa

Mort

e!h:>itelleinre

cet e H ·inc

generale

qu'onluy

portoit,pour

lemauuais

traiteme11

qu'jl

fai~

1t a

rout

ie

Mon de. 11

-fe

reprefentoit

encore, que

a

erte

a

it

coupe

c11eminal'inconuenient

qui

fo.t

arri~

e;

s'1l

l'eut

f

It.?

metrre

hors

d

a"

·

our!e

p4cifi r.

Car en tel ..

asueuc

pu

direqo'on)uy

faifoic vn

affront,

pour

recompenfe

d'

uoir

feruy

le

Roy

auec

vn

grand

zele

contre

{fes

Tyran ,

&

es Fatlicux , ebelles

a

Ces

Commat demens.

A

res que le

Prefident Ce fut bien enrretenu de

c s

penfees,

qui

luy

furent

vneefpece de

c0n~

latio ,

ii

fit

voile

a

N

ombrede

Dios

~

ou

il

fut

receu en Armes

par

Jes Soldats de Hern and

Me-:

xia,

ant

Arq

ebu ziers

qu'autr

s;

&

p.

r

ceux

e

la Ville,

qu'

!'accompagnerent auec leur Gouuerneur :

luy

tefmoi nant

fi

pc-

1

de refpetl

&.

d'a.ffe ·'tion~

que

jtlufi .

urs

d,en

r1e

nc

>

&

parti–

.culkrement

les

gens de

Guerre)

fe

mirent

a

le

raill r'

Ta

luy

d'

e es paroles

non

moins iniurieufes, q e pleine de rnefpris;

es

vns

I~\<

mo<>quans

de

fa

petite

t.aille,

&

les

a tie

e

la

Jaideu

de fen vi ('age: A

quoy

toutesfois

le

Prefidenc ne

s'arrd:oit

pa~;

&

feignar

t,

('.;OffiO)e

dit Fe nandez de n,en

rien

oil

yr,

il feur

fa1-

0JJ

bonne n·neatou.

Le

r

0

ede ~ette

ille-la,lefucrecc ..

uoir