,
,
,
s
CIVILES
'
·~arre,
ils l'honnoroienc
du
tiJ
re
d'rnca,
de
Maujll,
&
d'autret
femblables
noms, qu'ils auoient accouqume de donner
~
leurs
ys
en
leurs
Trio phes;
cequi
fut
f~ut
par
l'G>rdre
expres
du
·taine·
ean
de Ja
Tour, qui
vouluc qu'ils
Pobferualfentain–
fo
corp1ne a
temps
de leurs Yncas. II
y
eut encorevn
agreablc
Concert de T
ompettes,&
de
Corners
a
Bouquin,
qui fut
fuiuy
{le
celuy
des Violon , ont Gony lo
Pi~arre
auoit coulioursvnm
Band~
e;xtremement bonne.
II s'cnalla en I·Eglife de Nofl:re–
Dame
de
la
Mercy,
pour
y
adorer
lefaintl Sacremenr,
&
!'Ima–
ge de la
ierge.
Dela il
fut a
pied iufques
afon logis,
qui auoit
a cresfoisdl:e a
AJonfe de T rre fon
Lieutenant,
&
fon
Melhc
de Camp,
affez. proehe du
Conuent de la
Mercy. Ie ren rayce
mefme
i{)ur auec
eux
dans la
V dle,
d'ou
i'
eftois
f
orcy
le iour
er-au.
parauant, our a.Iler au
d~uant
de moo Pere i.ufques
a
f<.!!,e/Pi–
tawha
~qui
ell
a
troisJieues
de
Cozco: le fis vne partie du che·
min
a
pied,
&
l'autre
fur
les
efpaules
de
queiques Indiens,
qui
me por oi
ru:
chacun
.a
leur
tol!lr.
Quand
ii
falut que ie
m,en
retournaffe,
on
me
d001na
vn
cl
eual,
&
vn
homme
pour le me ...
ner en main; teliemenc que
ie
vis ainfi rout ce 'fUe i'ay
dit.
le
pourrois
mefme bjen dtreencore en que11es
Maifons
logerent
les
Capitaines,que
iecogneus
prefque
tous;
Et
qu0y
qu'il
y
ait
pres
Ae foixante ans que
les chafes
dont ie parle font aduenues; iene
laiifepas coucesfoisde
m'en
fouuenir .
Cc
qui mofheaffez
qu'o:i
fe ouuicnc beaucoup mieux
de ce
qu'on a veuen Con enfance,
.que des
euenemens,
qu'au progrez
de
ralge
les
yeux
ont eus
pour
obiecs..
Des
que Gon9alo
Pi~arre,
&
fes gens entrerent
dans
Cozco,
le
Meftre
de Camp Caruaial
comm
ea~
de
donner
ordre
aux
chafes qu'il iugea neceffaires a porter
la
Guerre plu5 auanr. 11
fir
racommoder Jes
Armes
qu'on auoit
rompues
en
la Bataille de
H
uarina,fafre
des
balles,raccoufrrer les Arquebuzes
qui
efioiet
refl:ees,
cant
celles
des
Fuy~ucds,
que
des Soldats de
Diego
Cen–
:teno, done
ii
en 6
t
ramaifer vn affez bon nombre:
A
quoy
il
tic
rauaiUer
auec
d',atJtant
plus
de
foing)
qu'il
eftimoit
fos Arque:
bu.zes par e us touc.e autre
forte
d'
Arm~s
offenciues.
Ce qui
luyfaifoit
di.reauffi,
quc les
Payens
auoienteu
raifon
d'en
annet
Jeurs
Die
ux,&
parciculierementl upiter, comme
d'aucant
de
.foudres,qui frappent aufii bien
de loing
que
de
pres.
II
Ce
pour–
~
·eut
cnco~ede
Piques,
non pasdeFrefne
>
pourccqu'iln'y en
a