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M E N
r
A
v
x
La vénération
que
Ía Nation Ituffé
avoi~
pour les defcendans de
Rur~ck,
premie~
Grand
Duc , étoit
íi
gran·de
~ .
que
loin de fonger
a
la moindre révolte;
tant que cette
race otcupa
le ·Ttone,
a.ucun Ruífe
n'avoit
peut -
erre
j.amais
penfé que
fon
pays
put
etre
gouverné
autrement
que par
un
Souveraín -abfoluo
Cela étoit
meme
au point
~
que
lor~
qu'apres
l'aífaffinat
dú
premier faux
Démétrius
~
la N ation eut
élu
Czar
le
Knais Schwi-skó1 ,
qui defcendoit .
a
la
vérité de l"ancienne famille de Rurick;
mais d'une
branche qui en étoit
fépa•
·rée
depuis
.de iongues
années ,
ce Prince
s'offrit de
fon
propre mouvemen.t
cl€
preter un ferment,
par
lequel
il
s'enga–
geoit
de
ne
fai ve mourir
aucun
Boyard
~
a
moins
que tous
fes
confreres n'y
con–
fentiífent :
a
cette propofition toqt
le
~orps
des Boyards fe jeta·
a
fes pieds,
&
le
fupplia de
ne
pas abandonner
fi
légér~ment
un
tréfor auffi précieux
que
, la
Souveraineté.
Cependant Schwiskoi
ayant fuccombé
fous
la
puiífa~ce
de
la
Pologne,
&
les
Grands
de l'Rmpire
ayant
réfolu de faire une
nouvelle élec•
tion.,
pluíieurs d'entr,eux propoferent
·
de