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368

S

u

p p

LÉ MENT

.A

u

X

De Ia Ma-

Ce n'eít auffi que depuis Ie regne

de

~

!We.

Pierre I qüe la Ruffie fait ce que e'eít

que la Marine; autrefois, bien loin

d'a..

voir une flotte , on connoiffoit

a

peiné

un grand vaiffeau. Mais cet Empe'reur

. ayant

pris

un

gout tout

particuiier

pout

la Marine , travailla

ave~

une applicaéo

tion incroyable

a

cet établiffement.

Dans

les autres

affaires

,

il

fe con- '

tenra d'en examiner le plan général,

&

il

en abandonnoit le dérail

a

oeux qu'if

croyoit capahles de

1'

exécution.

Mais

des

qu'une choíe regardoit la Marine,

il

~ntroit

clans les moindres

citconfi'an–

ces ,

&

on n'

ofoit

point attácher ut1 '

clou dans

fes chantiers fans

ren

avertir.

Quaod íl

íe

trouvoit

a,

Petersbe>urg,

il

pq.ffoit tous

les

jours quelques heures

dans

1'

A~irauté

,

&

íi

tót

qu\l

s~

agif-.

{oit

de

la

confiruB:ioh

d'un

vaiffeau,

il

préféroit cette occupati.ort

aux

affai~

res

les

plus

importantes de. fon

Empire.

Les

viétoires

les

plús

complettes.

que

remportoieht

(es.

Armé

es

de

· t~tre

,

he ·

Iui faifoi€nt pas la moitié

autant

de

:

piaifir que ie

n1oindre

avan~age

que

fes

v.~ iffeaux

ou

fes galeres

remportoient

fur les ennemis.

Enlin

fon goút pour la

Marine