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u
p p
LÉ MENT
.A
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X
De Ia Ma-
Ce n'eít auffi que depuis Ie regne
de
~
!We.
Pierre I qüe la Ruffie fait ce que e'eít
que la Marine; autrefois, bien loin
d'a..
voir une flotte , on connoiffoit
a
peiné
un grand vaiffeau. Mais cet Empe'reur
. ayant
pris
un
gout tout
particuiier
pout
la Marine , travailla
ave~
une applicaéo
tion incroyable
a
cet établiffement.
Dans
les autres
affaires
,
il
fe con- '
tenra d'en examiner le plan général,
&
il
en abandonnoit le dérail
a
oeux qu'if
croyoit capahles de
1'
exécution.
Mais
des
qu'une choíe regardoit la Marine,
il
~ntroit
clans les moindres
citconfi'an–
ces ,
&
on n'
ofoit
point attácher ut1 '
clou dans
fes chantiers fans
ren
avertir.
Quaod íl
íe
trouvoit
a,
Petersbe>urg,
il
pq.ffoit tous
les
jours quelques heures
dans
1'
A~irauté
,
&
íi
tót
qu\l
s~
agif-.
{oit
de
la
confiruB:ioh
d'un
vaiffeau,
il
préféroit cette occupati.ort
aux
affai~
res
les
plus
importantes de. fon
Empire.
Les
viétoires
les
plús
complettes.
que
remportoieht
(es.
Armé
es
de
· t~tre
,
he ·
Iui faifoi€nt pas la moitié
autant
de
:
piaifir que ie
n1oindre
avan~age
que
fes
v.~ iffeaux
ou
fes galeres
remportoient
fur les ennemis.
Enlin
fon goút pour la
Marine