361.
SuPPLÉMENT AUX .
rité la plus reculée ; fans nommer un
grand nombre d'Officiers
qui
comman–
ooient
fous eux '
&
parmi lefquels il
y
en
avoit
qui
auroient fait honneur
au
fervice quelconque.
L'lmpératrice Elifabeth, étant mon–
tée
fur
le T rone, fut obligée
'd.
e céder
aux
importunités
de quelques vieux
Gé–
néraux Ruífes ,
fur-tout
a
celles du Ma–
réchal Knais
Doigorouky ,
qui
1'
en–
gagea
de
faire abandonner les nou·
veaux
exercices ,
&
généralement tout
ce qui avoit été introduit fous le regne
précédent. Les défordres qui fe glif–
ferent bientot parmi
les
Troupes
~
en
furent
les fuites.
Les
meilleurs Géné–
raux
&
quantité
de
bons
O
fficiers ,
entiérement
dégotttés
des mauvais
pro–
cédés qu'ils avoient
a
éífuyer '
quit–
terent le fe,rvice ; il ne refta en
Ru~e
que ceux
auxquels on
refufa abfolument
la
permiffion de fe retirer, ou ceux qui
ne favoient
ou
aller.
Les bons Officiers qui s'y trouvent
encore , font pour la plupart
trop
tirpi–
des pour
ofer reprendre l'infolence de
leurs fubalternes;
les
autres manquent
de capacité pour le
faireo