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Quelque temps apres l'arrivée de
-la~~~
Princeífe de Zerbíl:
a
·la Cour de Ruf-
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744-·
fi
M
í:
1 M
· d 1 Ch
Affaire
du
te,
onue_ur e
arqu1s· e a
e-
Marquis de-
·tardie
y
eut une affaire qui
fit
heau-
la
Chetaxdie.~
coup de bruit. C.e Miniíl:re qui,
enmme
je
l'ai marqué plus haut, avoit
eu
grande
part
a
la révolution faite en faveur
de
l'lmpératrice Elifabeth, fe flattoit avec ·
raiíbn que Sa Majefi.é Impériale re–
connoitroit
t~ut
ce que
la F
rance avoit
fait pour elle. Les premiers mois de fon
regne
on
eut lieu d'efpérer que l'al-
liance ave
e
S
a Majeíl é
T
re.s - Chré- ·
tienne feroit préférée
a
toutes les au-
tres.
En
effet, tant que Monfteur de
la
Chetardie refra en Ruffie,
il
avoit
tout
crédit
a
la Co4r. L'lmpératrice ne fai-
foit guere
9e
diíl:iné.tion entre
lui
&
fes p.ropres Miniítres ; mais d es qu'il
fut parti , Monfieur
d'
Allion
qui
prit
fa
place
~
ne fut pas continuer ce que Mon..
íieur de la Chetardie avoit
G
bien com..
_meneé ,
& le
crédit de
la F
rance torn–
ba infenGblement. On fe flattoít en
v.ain, lorfque la confpiration fut décou- ·
vene ,
&
qu'on fut que le M arquis de
Bottá
y
étoit impliqué, qu'on parvien–
droit
a
brouiller
laCour·
de Petersbourg
.
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V
iv