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É

M

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I R E S -

..

~

- voient garni de fept milie hommes1

&

1742.

de vingt · pieces de canons , pour

lef

....

quels ils avoient dé

a

fa!t les batteries

&

,}es plates-fonnes ·,

il

auroit été bieq

difficile , .Apour ne ·

pas

dire impoffible

de le forcer. Les Ruífes y auroient cer–

tainement perdú une bonne partie

de

leur Infanter:ie. Un piquet de Grena–

diers fut envoyé par curío{jté pour ef–

fayer de monter par 'le front du retran–

chement ;

ils

employerent plus d'une

heure avant d'avoir pu gravir au haut '

du

parapet. Qu'on juge ce que c'eut

été , s'üs euífent

é.té

re~u s

par un bon

feu de

~anon

&

de moufqueterie

!

t•

Artt~ée·Ruf-

,

Le

6

,

le M aréchal

&

les Généraux

fe s'appr? che

f.urent reconnoitre F redrichs - Hamm.

de Fred n chs-

·

1

-

H amm

pour

Cette vilie efi fituee fur une hauteur ,

en

former le

l

d'

"

1

&

d 1

flege.

ayant .a me-r

1

un -cote

un grat:l

ac

de rautre' l' efpace entre l'une

&

l'au–

tre eíl: fortifié par d·es ouvrages faits de

terre

&

de fafcines , mais aíTez

~al

entretenus.

L~on

ne fauroit entiérement

. inveífir la ville ; a

cau[e

du lac qui a

pres de cinq lieues de tGur ; la gar–

taifon avoit la comtnunication hbre avec

rArmée qui campoit de l'autre coté,

& ·

eUe pouvoit etre relevée toutes

· l~