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pables furent puñis álfez légérement ;
1742.
ce qui augmenta telletnent l'infolence
des Gardes , que peu dé temps apres
ils commencer€nt une nouvelle Jédi–
tíon dans le cam-p , cómme on le verra
ci-apres. Pour etnpecher de nouveaux
d.éfordres , le Maréchal de Lafcy
fit
placer des piquets des Régimens de
campagne dans toutes les rues
&
faire
nuit
&
jour la }0atrouille. Néapmoins
l'
on éroit daos une grande crainte
a
Pe-
. tersbourg, perfonne ne fe croyoit en
fu reté daos fa maifon _,
on
rr'
ofoit pas
non plus paífer feu! dans ·les rues -,
&
jamais l'on n'avoit pris tant de précau–
tions pour tenir fes portes fermées. Sans
les fages mefures que prit Moníieur dé
Lafcy, il e·fr tres- certain qu'il
y
auroit
eu
encere
de
plus grands défordres
&
.
bien du fang de répandu.
.
Les hofrilités
Le premie'! de Mars les hofl:ilités
en·
entre les Ruf-
tre les Ruífes
&
le-s Suédois recoinmen-
{es
&
les Sué-
1
r.
.
r.
.
11.
,
d d
d ots recom-
cerent; -1a
'l
a1100 qut en treS-tU e
ans
tnenceht.·
ce climat boréal, ne perrnit de mettré
en
campagne que des partis. Trois cents
Huífards foutenus de trois cents Fuli–
liers , étant
ent·r~s
de1ns le pays ennemi,
dévafierent une grande quantité de
vil–
lages) puis ils fe retireretilt.