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1.26

M

É

M

o

I R

E

S

~~~

pables furent puñis álfez légérement ;

1742.

ce qui augmenta telletnent l'infolence

des Gardes , que peu dé temps apres

ils commencer€nt une nouvelle Jédi–

tíon dans le cam-p , cómme on le verra

ci-apres. Pour etnpecher de nouveaux

d.éfordres , le Maréchal de Lafcy

fit

placer des piquets des Régimens de

campagne dans toutes les rues

&

faire

nuit

&

jour la }0atrouille. Néapmoins

l'

on éroit daos une grande crainte

a

Pe-

. tersbourg, perfonne ne fe croyoit en

fu reté daos fa maifon _,

on

rr'

ofoit pas

non plus paífer feu! dans ·les rues -,

&

jamais l'on n'avoit pris tant de précau–

tions pour tenir fes portes fermées. Sans

les fages mefures que prit Moníieur dé

Lafcy, il e·fr tres- certain qu'il

y

auroit

eu

encere

de

plus grands défordres

&

.

bien du fang de répandu.

.

Les hofrilités

Le premie'! de Mars les hofl:ilités

en·

entre les Ruf-

tre les Ruífes

&

le-s Suédois recoinmen-

{es

&

les Sué-

1

r.

.

r.

.

11.

,

d d

d ots recom-

cerent; -1a

'l

a1100 qut en treS-tU e

ans

tnenceht.·

ce climat boréal, ne perrnit de mettré

en

campagne que des partis. Trois cents

Huífards foutenus de trois cents Fuli–

liers , étant

ent·r~s

de1ns le pays ennemi,

dévafierent une grande quantité de

vil–

lages) puis ils fe retireretilt.