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étrangers
~
au fervice de
R~ffie
, fuífent
1741..
tous maífacrés , ou du moins chaífés
du pays. L'Impératrice\ , ne pouvant
confentir
a
une propoíition
íi
abomi–
nable' vint
a
bout d'appaifér ces fac–
tieux par la douceur. Cependant apres
le départ de la Cour pour Mofcow, le
hruit fe répandit
a
Petersbonrg qu'on
permettroit aux troupes qui fe
trou-
' voient dans cette capitale , de tuer
&
de
piller tous les étrangers. Les Sol–
da~s
aux
Gardes , fur- tour ceux des
deux anciens Régimens
~
plus infolens
&
moins difciplinés que tous les autres,
commirent une infinité de défordres
1
attaquerent
&
volerent les citoyens
-qu'ils réncontroient dans les rues.
La
chofe alla plus loin encore le jour de
Paques:
Em.eute de
Un de ces Soldats aux Gardes
'€Ut
Petershou:tg.
querelle dans la rile ·avee un
Gr€~adier
d'un des Régimens de campagne
:J
en
qu.artier
a
Petersbourg ; des paroles
i1s·
en vinrent aux mains ,
l~rfqu'l:ln
Qffi...
· cier du Régiment dont _étoit le Grena...·
dier paífa par
I~.
Cet Officier qui étoit:
Allemand, voulant les féparer
~ repouífa~
le
Soldat
aux
Gardes :
celui-ci
com-
menca
~