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ou
dix
mille hommes peuvent
aiférnetlt
.1739· ·
arreter une Armée -de cent mille.
Le
M aréchal
y
en
voy
a un grand détache...
·ment pour occuper ce
pofl:e.
Le
18
l'Armée
gagna
les haut€urs
&
la plaine couverte d'un
bois
clair , dans
lequel on
affit
le
ca
mp
~
la droite eneore
appuyée au
Pruth ,
&
la gauche
aux
montagnes.
L'
Armée
enrie
re paífa h€u–
reufement les
défiLés, excepté
un déta–
c_hement
fuffifant pour couvrir
i'artíll~.o
r1e,
les
bagages
&
le
magaíin des
Vi•
vres,
qui
n~
purent les paífer qu'
ct
ve
e
beaucoup de peine ; les
dernieres
voi~
tures
n'en fortlrent que
le
26.
O
n ne fauroit aífez s'éronnet
de
la
faute
que firent
les Turcs d'abandonner
ces
paífages
1
ou
ils
auroient pu
dé–
truire toute 1'Armée Ruífe
_íans
prefque
combattre. On
n'admira pas moins le
bonheur du
Maréchal
de
Munich ,
a
qui
les entreprifes les plus
difficites
&
les plus hafa,rdeufes réuffiífoient
a
fouhait.
Pendant toute la journée les eft-ne–
mis
ne fe montrerent que par
pelotons.,
qui faifoient le coup de pifl:olet avec
les Cofaques ; vers
le
foir
lorfqu'ils fe