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17
vouiut faire réfifrance; mais
ayant
éte
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bleífé' il fallut fe rendre. Il fut mené
a
•739·
Chotzim , d'o
u
on
ne
le tira que lorfque
les Ruífes eurent pris eette
place.
La
joie fur grande parmi les T urcs lorfqu'il
fut amené au camp;
car
pendant toute
la guerre c'e:íl: le feul O fficier de mar:-
·qúe qu'ils ay.ent pris fur les Ruffes.
Le
Maréchal
eut avis que
1'
Armée
ennemie venoit d'océuper
un
camp fort
avantageux fur une hauteur
a
trois lieues
·du
íien , qu'·elle
s'y
retranehoit
encore
&
qu"elle
y
attendoit les Ruífes pol:lr
Jeur livrer bataille¡,
Le
26
les gros bagages , ' l'artillerie
&
lé rnagafin ·entra
enfin
au camp ;
pres de
vingt mille hommes "étoient
refrés
·en
arriere
pour couvrir
cette
énorm€
quantité de
chariots. ·
Obligés
de les attendre , tes
Ruíles
donnerent
. tout
le
temps
aux
ennemis
de fe
forti-:–
fier
dans
leur camp.
Le
27
a
la
pointe
du jour l'
Armée
Bataílle de
fe
mit
en
marche , paífa
pluíieuts
ri-
~~:woutfchél~
vieres
&
défilés,
&
s'approcha du
camp
des Turcs
jufqu'a
une portée de canon.
C'eft
-la
que les Ruffes fe trouverent
entiérement
entourés par
les ennemis.
Tome JI.
B