2.1l.
MÉMOIRES
~~~
tel ennemi de Lefl:Ócq,
a
quoi celui-ci
1741.
contribua beaucoup ·par fes étourderies
&
par fon attachement pour la France
&
pour fes Altiés. Le Chancelier fit tout
fon poffible pour l'éloigner de la Cour,
fans avoir pu réuffir pendant pluíieurs
années.
Enfin
le Comte de Leíl:ocq,
1' .
yant pouífé
a
bout par fes plaifan-
J
t;eries
&
par fes difcours outrageants,
meme en pré:fence de l'Impératrice,
vit . arriver le terme de fa faveur. Le
jour
meme qu'il fut arreté '
il
eut une
longue explication avec l'Impératrice.
EH
e
1'
aífura de nouveau de fes bonnes
graces
&
de fa proteaion; mais quel·
ques heures apres le Comte Apraxin ,
a
la tete d'un détachement' fut rar–
reter dans fon
hotel
le
1
3
N
ovemhre
1748.
Ce Comte Apraxin _, créatute
de Beíl:uchef
&
accufateur de Lefl:ocq,
eft auffi celui qui a préftdé
a
la com–
miffion nommée pour infiruire fon pro–
ces'
&
qui s'eíl: enrichi le plus de fes
dépouilles. Malgré les peines que
1'
on
s'eíl: données
pour
le trouver coupable,
on
n'
en
a
pas pu venir
a
bout ; ce–
pendant il
eft
toujours
détenu
en
pn-