:tJ
E
R
u
S
S
1 E.·
il99
rAmi.ral
luí préfenta le jeune
Ofl:er-
. ~~~
man, qui avGit
íi
bien appris le Ruffe,
·I74I•
qu'ille parloit comme
fa
propre langue:
L'Empereur tres-fatisfait de fon travail,
&
luí trouvant de l'efprit, le prit au–
pres de
fa
perfonne , €n fit
fon
·$ecré–
taire privé
&
fo.n confident. Il
fe
fer–
voit de lui dans les aff3¡ires les plus
im–
portantes.,
&
l'éleva
en
peu d'années
aux
premieres Chdrges de l'Empire.
Ce
Ptinc~
,
qui
fe connoiífoit
íi
bien
e~
hommes, dit de luí
qu'il
n'avoit jamáis
fait de fautes da-ns les affaires du Ca–
hinet.
Apres la
chute
du Baron de
S~hafi.row ·,
il
fut fait Vice-Chancelier·,
.&
garda
·ce
pofie
j!Ufqu'a
la
difgrace
dn
D~c
de
Courlande ·;
alors il
fut
fait
·Grand-Amiral. Pi€rte I 1ui
fit
épowfer.
une Dame Ruífe de
la
famiUe de
Stre~
chnef' une des plus af.lciennes du pays ·;
.fon époufe lui
~pporta-d€
gr:ands biens ,
mais
c'étoit
d'ailleurs uhe -rres-méohante
femme. Il en
elilt
deu-x iils
&
une
fil:le. Les
fils , de Capi-taines aux G-ardes qu'ils
étoient
du
temps
de
la
Princeífe
Anne ,
place qtli.leur d.onnoit le rang de Lieu–
tenant-Colonel
,
furent
p~atés
comme
·ftmples Capitaines dans
des
Régime~
N·
iv
~