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,g

'M,ÉMO:IRE$

t:_-

enlevés

a

de petits partis ennemis '

dont

l7.3~·

ils avoient tué les uns

&

diffipé

les

autres.

Le

buti:n qu.'ils firent

en

che-a

v~x

&

en

betes

a

cornes ' fut prodi–

gleux.

Apres le paífage du Niefler

il

y

eut

pluíieurs fOurs de--pluies, ce qui

fit

tel–

lement enfler le fleuve, que la violence

du courant emporta les ponts,

&

peu

s'en

fallut qu'ils

n'

euífent été entrainés

jufqu'a Chotzim.

On

les rattrapa pour.

tant

~

&

on les

fit

remonter avec beau–

coup

de

peine jufqu'aux tetes des ponts

~u'

on avoit confrrqites fur les

deux

rtves ..

Ces memes pluies retarderent

auffi

la marche de 1'Armée qui fuivoit avee

la groífe artilleriy, les bagages

&

1~

magafin des vivres ; elle ne put arriver

for le Nieíl:er que le

7

Aout. Les

pont~

n'ayant pu etre fi-tot rétablis'

la com–

munication fut

interrompue pendant

quelques jours entre les deux Corps.

Ce

qu:

obligea Moníieur

de

Munich

de

faire des redoutes

a

la

tete

de

fon

camp.

eolllhat

pr~

Le

"3 d'

AoU.t le Su!tan

Iflum

Gerei _

du

Niefter• ..

a

la tete de

douze

mdl~

Tartares '

&

'