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u s s -
z
4·
159
s'y
fit battre , - perdit fon Corps d'Ar-
~~~
mée ,
fut
fait: prifonníer
&
mérita
par-
171'·
la
les
éloges
de
toute
la N
atio~1
·sué-
doife. Il
·étoit
ímpoffible
que
l\1onfieur
de Buddenhfog
pnt
arriver
a
Wilman-
firand avant la
fin
clu
·combat ,
fon
carnp en étant éloigné de -iix milles de
Suede , -qui font
dix
~
huit lieues de
F rance.
Moníie.urde W rangel qui n'en
étoÍt
éloigné
que
de
trois
milles
&
qui
s'éto:i:t mis en marche
le
2
Septembre
a
la pointe du
jour '
n'y
put
arriver
que le foir au foleil couchant,
&
a vee
des
troupes
haraífées d'une
íi longue
marche. AinG Monfieur de Budden-
brog qui a
voit
le double du chemin
a
faire ,
ne pouvoit venir le joit}.dre
'fUe
le
foir
du jour du
combat.
Si
Moníieur
de
\V
rangell'efu
éviJé
ce
jpur-la,
1'
Ar-
mée Ruífe
fe feroit
retirée
le
lenden1ain.
Jamais le Maréchal de Lafcy
n'auroit
hafardé de
combattre
les deux Corps
joints enfemble. (
*
) /
( "') La vraie raifon pourquoi le Sénat a fait tran–
cher la tete
a
Monfieur de Buddenbrog,
&
pour–
quoi
il
n'a
pas fait publier fa condamnation, c'efl:
de
c:e que
ce Général a engagé la
Suede dans cette