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miere
nouvelle
a
Wilmanfl:rand de
l'ap–
proche des ennemis.
A
1'
entrée de
la
nuit
~
1'
Ai·mée
fe
ran–
gea fur trois lignes le long du grand
chemin ; les Dragons tour proche du
Bois d'un coté du chemin,
&
rinfante–
rie fur deux lignes derriere eux, n'ayan!
pour tout
1
intervalle que trente o u qua–
rante pas. Les Troupes fe coucherent
Fauffe
alar~
me.
pres de leurs armes.
A onze heures du foir il
y
eut une
chaude alarme.. Le Colot;1el Wilbrand,
Commandant de WilmanO:rand ,
ayant
appris la marche des Ruffes , avoit
dé–
taché quatre homn1es ' qui'
a
la faveur
de la nuit
&
du
bois .,
s'appro,cherent
de
1'
Armée Ruffe pour la reconnoitre.
l!ne des fentinelles de la garde avancée
clans Le bois les ayant
apper~us
, tira
deífus. Le coup étoit
a
peine parti, que
q~elques
Régimens de la feconde Egne
fe leverent tout · d'un coup, prirent les
armes ;,
&
comme s'ils avoient été tous
de concert , commencerent
a
faire un
feu des plus vifs , fans qu'il
y
etlt m
oyen
d e le faire ce'ffer pendant pres d ' une
demi-heure. Les Régimens placés vis–
a-vis
d ans la premiere ligne e urent un