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1~3
!ion de plúfteurs Bailliages fur lefquels
~~~
elle
formoit
des
prétentions. Ces
Bail-
1741.
liages avoient été ,engagés par le prédé-
ceifeur de Moníieur de Biron, 1'époux
, de l'Impératrice Anne. Pierre
1
avoit
preté au Duc F réderic cinq cents milie
roubles , hypothéqués
fur quelques
Bailliages ,
&
les autres avoient
été en•
gagés
a
d~s
particulie·F-s ; Monfieur
de
Biron
les
avoit libérés tous , l'Impéra..–
trice lui fit préfent de ce qu'il devoit
a
la
Ruffie ,
&
avee les gratifications qu'il
re~ut
de temps
en
temps de
ce-tte Prin-
, ceffe
il
racheta
les
autres. La Cour de
Petersbourg dit pour fes raifons, que
c'étoit l'argent de la Ruffie qu'il avoit
~mployé
,
&
en
conféquence de cela
elle
les
prit en féquefl:re.
_
_ La N obleífe Courlandoife fut exhor–
tée
a
élire un nouveau Duc ,
&
la
Grande-Ducheífe
le~r
fit
entendre que
ft
elle choi6ífoit le Prince Louis de
Brunfwick , frere de fon
époux ,
elle lui
feroit plaiíir ,
&
pourroit "fe promettre
la proteB:ion de
la
Ruffie.
Le Comte de Saxe , fils naturel du
• Roi de Pologne
Auguíle
II , formoit
auífi des
prétentions fur la Courlande.