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S S I E.
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Miniíl:re- les minutes des rapports qu'il
~~~
devoit renv(\>yer en
Sued~,
avec un
1740.
ordre poíitif cle n'écrire
de P
etlersbourg
que ce qu'on lui prefcriroit.
Ces nouvellés 'étoient abfolument
fauífes ; car
a
1'
exception des Régi-
-ments revenus d'Otfchako'\v ,
r
Armée
Rúífe étoit complette
&
prefqu'en meil–
leur ordre qu'elle n'avoit été avant la
guerre.
T
out le Corps
d'
Armé
e aux
ürdres du l\1aréchal de Lafcy n'avoit
eífuyé que fort peu de pertes.
T
out
e
certe année
fe
paffa en négo–
ciations.
Le
Roi de
F
rance s'offrit pour
médiateur , fe propofant
de
raccom- ·
ínoder les différens furvenus entre
la
Suede
&
la
Ru:ffie: mais l'animofité des
Suédois ne put etre appaifée, ils vou–
loient
a
toute force la guerre' fans pren–
dre néanmoins les mefures convena–
bles
pour
la
faire.
A
la
veitle
de rompre avec
une
Puif–
fance auffi formidable que la Ruffie ,
les Suédois
11'
avoient que fort
pe~
de
troupes en FinlanGle , ayant fait revenir
celles qu'ils
y
avoient envoyées en
173 8,
&
il n'y avoit prefque pas .de vi–
vres dansles
magaíins de
cetteprovince~_
·
· F
iv