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R E

§

pofée de gens d'un certain age '

&

de

.1740~

ceux qui connoiífoient les forces de

la

Ruffie ,

&

ces derniers déíiroient

la

continuation de la paix.

Ces deux partís étoient exrreme–

ment animés l'un contre l'autre .. Cepen.,.

dant le Comte Befl:ouchef , frere du

Minifl:re du Cabinet

~

ne manquoit

pas de gens , qui lui apprenoient tout

ce

qu'on avoit réfolu de plus fecret

dans le Sénat ,

&

meme dans le Comité

fecret. Il en informa fa Cour

~

qui prit

toutes les mefures néceffaires pour com–

mencer la guerre en cas de befoin.

Monfieur de Nolcken , Miniflre de

Suede

a

la

Cour

de

Petersbourg, con–

tribua beauco-up

a

augmenter le délir

d'avoir la guerre dans le pa.rti

des cha–

peaux

,

en marquant dans fes reiations

que 1'Armée Ruífe étoit entiérement rui–

née par les catnpagnes

contre

l s T

urcs,

que les Régimens n'étoient compofés

que

de je

1nes

gens qui avoient peine

a

foutenir leurs armes'

&

que

dans

plu–

íieurs

Corps il

rnanquoit

plus d'un tiers

a

l'état complet.

On

accufe le

Sénat

de

Stockho!m,

a

la décharge de Mon–

tieur

d~

Nolcken '- d'avoir

~nvoyé

a

ce