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s
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de coups qu'il voudra. II peut a
pres
1
7
2
8.
cela rafraichir ce pauvre miférable de
quelques gouttes de brandevin·
&
de
quelques morceaux de pain.
11
reíl:e
attaché
a
ce poteau nuit
&
jour,
fe ..
Ion le bon plaifir de fes juges,
&
fou–
vent cinq fois vingt-quatre heures.
S'il
efi
aífez heureux pour ne point expirer
fous les coups , il eíl: de nouveau
re~u
dans la fociété.
Toute cette R épublique n'eít
com–
pofée que de voleurs
&
de vagabonds,
qui fe nourriífent de rapine .en temps
de paix comme en temps·· de guerre.
Les Haydamak es, qui infe:íl:ent
la .Po–
logne, ne
font
autres que des Cofa..
ques Saporogiens.
La
~our
de
Ruffie
ne
fauroit empecher leurs excurfions
continuelles , elle
fe
voit méme
obli–
gée de les ménager , de craime qu'ils
ne changent de parti.
Cofaques du
Les Cofaques du D on habitent en-–
Don.
tre la riviere du D on, qui efi: ·l'ancien
T
anais ,
&
le D onetz ou le petit Don.
11s
ont un
tres -
bon
pays ,
pluíieurs jo–
lies villes
&
de grands v illages. Leur
ca pitale s'appell Czerkaskoy. Ils font
. d origine
payfans
R ufies , le[quels trou–
vant