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Le fils eíl: Maj or
pUX
Cardes. Tant
que
fon pere
étoit dans
le
bonheur,
tout le mo.nde lui trouvoit de l'efprit,
quoiqu 'il ne
f
t
alors qu'un enfant: de–
puis la
di{grace
&
la mor t de fon pere,
il
fe rrouve peu
de
perfonnes dans tout
l'Empire de Ruilie qui en
ayent
moins
que 1ui. Menzikow , qui d 'un homme
de rien s'étoit élevé jufqu'áux premie–
r es Cha rges, auroit fini
fa
carriere avec
h onneur, s'il n'a voit pas été agité par
l'ambirion jufqu'a vouloir mettre
fa
pof..
térité fur le tró ne de Ruffie.
C'eíl:
le
meme écueil , contre Iequel rous les
fa
voris qui
l'ont
fui
vi , ont pareille–
mem
échoué , comme on le verra par
la füire.
_ _ __
Dans le teíl:ament de Catherine il
étoit
ordonné, que
PIERRE
II.
füt
fous
la tutelle d'une régence. Menzikow,
qui
n'y
auroit pas trouvé fon compre,
s'empara de toute l'auto rité
&
gouver–
na feul.
A
pr es
fa
chute on ne
fit
plus
mention d 'une R ége nce , l'Empereur
v oulant r ' gner par
tui-
m"me. Chaque
f
miUe ancienne fe
f1
tto ·
t
en panicu–
lier de p uvoir fe ren re d 'po füaires
des bonnes g races de ce P rince. Les