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Ruíres

qui

favoient

fléchir.

11

trai- ____

.:____~ :

toit tous ceux qui

étoient

moins que ·

!17

1

1

4

luí avec

douceur, n'oubliant

jamais

un

fervice

rendu.

A

ve

c c

ela

il montroit

dans les

renconttes

l.es

plus périlleufes

toute

la bravoure n

éceí

faire ;

&

quand

- il

avoit une fois pris quelqu'_un en ami~

tié ,

il

étoit

ami zélé.

De

l'

autre

coté

il

étoit d'uné ambition

démefurée ,

ne ·

,pouvant

fouffrir de

fupérieur

'ni

rrieme

d'égal, encore moins quelqu'up qu'il

auroit

foup~onné

vouloir le

furpaífer

en efprit; mais n'ayant eu

aucune

édu..

carion, fes manieres étoient groffie.res~

Son

a

varjce

lui

a fait

pluíieurs

affaires

aupres de

Pierre

I.

qui

l'

a

mis quelque~ ..

fois

a

des amendes arbitraires.

Malgré

cela

on

a

trouvé

apres

_fon

emprifon.i.

nement

la valeur de

trois millions

de

roubles, tant en pierreries

&

vaiffolle

1

qu'en

argent comptant.

n

avoit un fils

&

deux ~ll~es.

Celle

qui avoit

été

fian-–

cée avec

l'Empereur , mourut

avant

fon pere dan~

l'

exil.

L'autre a

été

ma-E

tiée du t~mps de l'Impératrice Anne

avec le

Gértéral

Guftave Biron ,

frere

du Duc de Courlartde. Elle eíl: morre

au ~ommenc€rnfnt de l'année

17

37"

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WBLIOTECA NACJOM.I.

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FOh.i,..iv

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