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u s s
I E.
281
ayant
/auvé leurs meilleurs effets dans
~~~
Bender ou bien loin dans les terres.
1
737•
La
nuit du
7
d'
A
out on s'appers:ut
que les ennemis a voiem mis le feu aux
bois
&
aux brouífailles de l'autre coté
du Bog fur la route de Bender,
a
qua..
tre lieues du camp.
On
crut d'abord
que-e'
étoit un gros Corps de Tu
res,
ou meme leur grande Armée qui avan–
~oit pour attaquer les
R
uífes ; mais
on
fut bient6t raífuré par le rapport des
Cofaques qui furent envoyés
a
la
dé–
couverte ,
&
qui ne trouverent aucune
trace de l'ennemi.
Depuis !'affaire des Quartiers -
Mai–
tres on n'avoit pas eu la moindre nou-
, velle des ennemis; ce qui donna autant
de fécurité
a
l'
Armée , que
íi
elle eut été
au
milieu de la Ruffie.
On
alloit au
fou–
rage
fans
la moindre efcorte: les valets
s'
écartoient de deux ou trois lieues de
l'
Armée , imprudence qu'ils payerent
cher.
Le
I I
d'AoC1t un parti de
T
artares
Les Tartares
d
,
h
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attaque nt
les
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rageurs de la gauche, qu'ils trouverent