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s
-~~~
repouífés plufieurs
f
ois ,
&
enfin
ils
furent obligés
de
prendre
la
fuite :-
_ori
tes
pourfoivit jufqu'au glaeis
d€
la
ville.
Dans
cette fqrtie les ennemis
perdírent
plus de
cent
hommes , de
merile que
l'
O
fficier qui la
commandoit : les
Af–
íiégeans
n'eurent en tout q~e dix-fept
hommes tant tués que bleíf
és.
Le
6
Mai
pref
que toute
la
garnifon
fortit de la ville pour venir atJ aquer
l'
Armée Ruffe. Le Gén~ ral qui en
avoit
~té
averti , fi r
pofier · les C0faques du
Don d
a.nsune embufcade ,.
ou
ils at•
tendir~nt jufqu,.a ce que _ la plus
grande
partie de
l'
ennemi
fut
e
paíf€e
¡;
alors
ils
~n
fortirent
tour d'un
coup,
attaquant
les T
urcs en
queue
&
en
flan
e ,·
ren–
ve~fant rour ce qui
fe
_trouvoit für
leur
paffage,
&
le~ oblígeant d~ fuir der–
riere leurs mura~lles ,
apres
avoir
fait
, -une perre c0níidér/able.
Apres
½ett'e
tencontre les Affiégés
refr~rent
que1...
que temps-
tranquilie~. Moníieur d<:
Lafcy
arriva
enfin le
1
5 Mai au
c-amp·
devant l
Azoph,
ayam
manqué
d'&tre
pris par les T artares.. .
Ce
Général q~e
l'I l1?, pér-at~ice
ven9it
d'tHever au
grade de Mankhal ,
avo_ir
.
J.J
.
comman(J~