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ó
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s
· _ - --- --- poient plus
a
ravager les terres de
leurs
).
J7H··
adveffaires, qu'a faire la guerre aux
R
uífes.
Tour.esleurs entreprifes n'.abou..
tj1T
)ient
qu'a
leur fair-e faire , fouvent
des·marches inutiles. lis s'aífembloient
en
de
grands
corps
a
quelques milles
<lu
c_amp
ou des quartiers des Ruífes;
bruloient les terres de leurs comp.atrio–
tés ,
&
faifoient courir le bruit que .leur
l,
deírein éroit
de livrer bataille
des
qu'ils.
trouveroient l' ennemi ; mais de$ qu'ils.
le-
voyoiem de loin,
a
peine lui don"'
~oienr,..ils le temps de tirer deux coup~
de
canón , qu'ils
prenoient
la
fu1te. Ja..
roais dans cette
guerre trois cents Ruf.
fes ne
fe
font
dérournés
d'un
pas
de
leur ,ch€min pour éviter trois m1lle Po-
lono-is; iJs
_les
Ont
battUS en
toutes
ren"'
c.oncres.
Les Saxons
o"'
éroient
pas _
auíft.
heureux... Ils ont fouffert plufiéurs échecs.
.de la parr des Polonois, de fa~on
que ·
ceux- ci avoient
d
u
mépris pour
eux-,
au lieu qu'ils
craignoienr
extrémement
les RuíTes.
.
·
.
'
Comme la plupart des Seignetfrs Po-
lonois, qui avoient
été fait-s
prifonniers
a
D anrzick , fe foumirent au
Roi
Au..
~ufte , cela d~teqnina
pres
9e
-la moitii·