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Confeil
&
du
Sénat, ce
teíl:ament
fai-
~--~~-~
foit
oourtant
preuve
de leurs mauvai-
1730~
fes
i~tentíons , ·
&
que
malgré leur exil
ils
avoien"r trouvé moyen d'entretenir
des
correfpondances
dangereufes dans
les
pays
étrangers.
Leur
proces
.fut
fait,
&
les Pnnces
W aíilei &
I
w
an , ci-
devant favoris , furent
roués , deux au- ·
tres
écartelés ,
&
encore deux.
ou trois
punis d'un autre
génré
de. mo.~t.
, -
L'alternative de rappel
&
d'exécu–
tion de mort
paroitra
fans
doute ·tres...
íinguliere
i~i; j:en éclaircirai un peú le
fair.
Tant
que la
famille
_des Dolgo–
rou.kyavoit été éloignée de toun~ af- ,
faire ,leurs ennemis ne remuerent pas;
t?ais auffi-tó_t que l'Impératrice,-·en
i·apce. _,
pella quelqu'un ,_·ils craignirent que
cette famille ne fe
relevar
de
fa
chute ,
&
ne prit aífez de force pour
fe
met-–
tre
a
la
tete
des
affaires;
ils fireát done
tout au monde
pour
la
perdre ,
&
y
réuffirent
comme
on a
vu.
On prétend
que ce
fut
Monfieur de W
alínsky
qu_i
contribua· le plus
a
leur perte: mais la
vraie
.raifon ne s'en
trouvera
que dans
le mauvais ,creur de
Monfieur de
Bi~
ron, qui ne put jamais leur
pardonner
Tome l.
E
.