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c\~st-a-tlire,
qu'elle a sa cause clans la difficulte
de rassembler la multitude de ceux qui ap–
partenoient
a
une seule eglise.
,,
~'
A
~es
memes epoques
Oll
le sacerdoce
etoit l'ame des assemblees
convoquee~
pour
!'election, des ministre; du sanctuaire , les
eveques pauvres et austeres portoient tout le
fardeau du minist{;re religieux : les pretres
inferieurs n'tfto'ient que leurs assistans; c'etoient
les
Jvequ~~
seuls qui offroient le sacrifice
public , qui ' prechoient les fideles , qui cate–
chisoient
id
enfans, qui
pC>rt~>i'ent
les anmones
de Feglise dam 1es rMuid de l'infortune, qui
visitoietllt les asyles pl.!tblics de la vieillesse ,
de l'infi.rmite et de !'indigence, qui parcou–
roient de leurs pieds meurtris et venerab1es
les vallees profondes, et les montagnes escar–
pees; pour repandre les lumieres et les con–
solations de la foi clans le sein des innocens
habitans des
ch~mps
et des bourgades. Voila .
·des faits precisement paralleles
a
celui de Ffo–
fluence des .eveques sur le choix des pasteurs.
Or , voudroit-on transformer
ces faits
ren au–
taut cle'points
d1t
droil'
ecdesiastique, et pro–
_11onc.erqne
la eonduite des prelats qui n'.e-