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1ondant leurs réflexions
dans
les príncipes
qui -ppartiennent aux seuls
procédés
d'un
bon
esprit et d'une
logique
inflexible,
j'ai
acquis le résultat que je vais
mettre
~ous
vo¡
yeux.
>~
,. Le
premier
des quatre articles qui servent
de base
aux lihertés de l'église gallicane,
énonce
IJUe
les
éYeques
tiennent
immédiatement
de
Dieu
Ja
jurisdiction spirituelle qu'ils exercent dans
I
l
'égli.se:paroles qwi ne signifieot rien du tout,
si elles ne signifi{tnt que les évéques
n~c;oivent
<lans leur inauguration,
la
puissance
de
régir
les
fideles da
ns 1'ordre spiri tue
1;
et
que cet te
puissance est essentiellement illimitée
:
car
.elle
est le fond et l'essence de l'épiscopat,
et ne sauroit
par
conséquent connoltrc d'a utres
bornes que celles de
l'univers entier.
Un
caractere
divin qui perdroit son
~xistence
au–
dela
d'une circonference donnée, seroit
un
caractere chimérique
et
illusoire; un pouvoi r
fondé sur une miss ion divine et
absoh.. e,
ne
S'i
peut ni restreindre, ni circonscrire; ensorte
qMe
chaque éveque est solidaíremen
t,
et par l'insti–
rut ion divine, le
pasteur
de
l'églis~nnivers e ,1 e .
Aussi le
fondateur
du
christianisme
~ ~a-t-i l
p o inl
y~