( 395 )
sa
pen~ee
le ci el et la terre , sut dompter la
foudre et les ryrans. La Fra nce
eclair~e
et
libre, do'
t
du moins un temoign J..ge de sou–
venir et de regret
a
l'un d es plus grands des
hom.nes
qui aient
Jamais servi
la philosophie
et
la liberte.
u
~'
Je
propose
qu'il soit
decrete
que
l'ass~m
blee nationale portera pendant
trois
jours le
deuil
de Benjamin Franklin.
~~
A
peine cette oraison funebre
fut - elle
terminee, qu'aux pleurs qui l'avoient inter–
rompue '
succederent
les
applaudissemens
qu'avoit merite l'orateur.
Sa propo_sition fut decretee par acclamation,
e't le premier jour de
deuil
fixe
au lundi
14.
On ordonna encore }'impression du dis–
cours de Mirabeau, et une lettre du presi–
dent aux congres
~e
l'Amerique, pour lui
~cmoigner
les
regrets de l'assemhlCe sur la
mort
de
Benjamin Franklin..
Seance dzt
soir
I
5•,
Le rapport de la malheureuse affa i re d€
Nismes
~
fut fait par M.
~Aac :Iy e.
11
l'int er–
rompit
pour annoncer qu'il alloit fair e le
t ur~
d\m
m~moire
qui portoit
des
faits
tres -grave~,