(
3'
2
3 )
les
dissensions dont je parle n'en seront
que
plus
reJoutables. "
" J
e
n1'ar rete
un instant, Messieurs, sur
cette
consideration, pour vous faire sentir
que
clans la pratique des gouvernemens, on
est souvent force de s'ecarter' me1n
e
pour
l'intcrct
public, de la rigoureuse purete d't n
abstraction philosophisue : vous avez vous–
m~mes
decrete
que l'execut enr de
la
volonte
nationale auroit, clans certains cas, le d.roit
de
suspendre l'effet de
la
premiere
n1anifes–
tation de cette
·volontc;
qu'il pourroit appe1ler
de la
volonte connue des represent2!1s o e l a
nation,
a
la volonte presumee de la nation.
Or,
si nous avons donne un tel
concours
au n10-
narque ' meme dans les actes legislatifs qui
sont si
etrangers
a
l'action
du
pouv
!r
executif'
£omment'
pour
suivre
la
chaine des memes
principes,
ne ferions-nous
pas
concourir
le
roi' je ne dis pas seulement
a
la direction
d~
la
gt~erre
' mais
a
la deliberation sur la gwerre? )'
" Ecartons
~
s'il le faut , le danger des di s–
sensions ci viles : eviterez-vous aussi facile–
ment
celui de
la
lenleur des
derberations
sur
une
telle
1n2tiere ; si
vous n'en bor iez
pas
l'objet , aux
S(!uls
cas
011
le concours., ou la
rolonte du
corps
legislatif,
est i n di
~ u ens
l e .
r