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( 293 )

MM. Barnave , Broglie et Roberspierre. -- con–

tr~it

par

.MJ\1.

Duport et Goupil.

MIR

ABE AU.

(~

Je ne parlerai pas encore, sur le mes–

sage dont

il

est

question

,

quoiqu~

mon

opinion soit

fi.xe

a

cet egard. J'examinerai

si

l'on doit prealablement traiter la question

constitutionnelle: je demande que vous ne

prejugiez pas mon opinion. Cette maniere

d'eluder la question elt:vee par la lettre du

ministre , est deraisonnable,

inconscquente ,

imprudente et

san~

obj et. J e

~is

qu' elle est

cleraisonnable et inconsequente, parce que

le

message du roi n'a nul rapport avec

Ul1~

de–

claration de la gucrre; parce que le message

du roi pourroit exister

meme

quan

nous

aurions <lecide

qu'a

la nation appartient le

droit de faire la paix ou la guerre. Le droit

d'armer, de se mettre subitemei.d:

en 1n sure ,

sera toujours le droit de l'executeur

supr~me

des volontes nationales. Permettez-m

i

un

expression triviale : la marechaussee

ex~~r:

eure

et interieure de terre et de mer,

do~t

totLjc

ir

:J

pour l'urgence

d'un

danger

SU

Jit, Ct '-

dL1D

les

mains du roi.

J

e dis enfin que ce ·e

n1c -

nicre

d'cludcr_ la decision

n'est pas con s:qaente

T :)