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MM. Barnave , Broglie et Roberspierre. -- con–
tr~it
par
.MJ\1.
Duport et Goupil.
MIR
ABE AU.
(~
Je ne parlerai pas encore, sur le mes–
sage dont
il
est
question
,
quoiqu~
mon
opinion soit
fi.xea
cet egard. J'examinerai
si
l'on doit prealablement traiter la question
constitutionnelle: je demande que vous ne
prejugiez pas mon opinion. Cette maniere
d'eluder la question elt:vee par la lettre du
ministre , est deraisonnable,
inconscquente ,
imprudente et
san~
obj et. J e
~is
qu' elle est
cleraisonnable et inconsequente, parce que
le
message du roi n'a nul rapport avec
Ul1~
de–
claration de la gucrre; parce que le message
du roi pourroit exister
meme
quan
nous
aurions <lecide
qu'a
la nation appartient le
droit de faire la paix ou la guerre. Le droit
d'armer, de se mettre subitemei.d:
en 1n sure ,
sera toujours le droit de l'executeur
supr~me
des volontes nationales. Permettez-m
i
un
expression triviale : la marechaussee
ex~~r:
eure
et interieure de terre et de mer,
do~t
totLjc
ir
:J
pour l'urgence
d'un
danger
SU
Jit, Ct '-
dL1D
les
mains du roi.
J
e dis enfin que ce ·e
n1c -
nicre
d'cludcr_ la decision
n'est pas con s:qaente
T :)