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•
t
'[ 2
4]
, Mirabeau
répon~,
il
~xplique avec force
et ·
.cjarté ,
l@~
rnotifs des
ang_oisse,s
-~t
des mou- ·
vem~ns du
peuple.
II .parle
ensuite·
dé lui..
-memé
t
b
J,
'il
pa,rle
·oe
sés succes,
il
n'a
pas
la
.pusillaniii;ité de
déclarer
qu,il ne
s'en
croit
pas
·digne, \1
va í~s ~nériter
enc;ore.
· '"
Le pain ,
ce
premier besoin de
la
vie ,
e$t devenu hjen .cher
a
l\1'arseille.
'Le
péup~e
críe;
iL
est
pres
de
se
révolter.'
Miraoeau
ne
·veut ni que le _,,péuple
soit trompé, '
ni
·q~1'1l
devienne
coupable.
Alors
il
s'aHresse
·a·
lu i ;
if
converse , .
pour
ainsi dire, avec
It;Ii
e
e)~
'' Le .
paü1 ne
~e.roit point ass·ez cher s'il étoit
mis·
au
prix ·
que
vou~-
desirez;
il,
_le
seroit
-
tróp , s'il demeur9it au
prix
ou
il
.est. ,,
....:
Voila
·Ce qu'il
prouve~ -
.Le
soir du méme .
jour
ou
le '
peuple
a
're'1u
les
avis
de Mi..
·
rabeau ,
le
_prix
du.,,
pain
est.
diminué.
Le
"'
l endernain , Marseille ..est ·calme.
En'fin , les électeurs de
l\
'IarseH.le.ont
par des lettres alphahét iqnes ',
les
pi,kes im–
·pi~imée.s
a
la suite du
disc;ours
~
pré1iminai:re.
·'
,
?
~empl_i .
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