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~N AUTI\ICH];.

3o3

Le croisement des races pourroit l'améliorer,

mais les ha~itans ne sont pas assez industrieux.

pour y songer.

Ün voyoit autrefois dans cette province d'im–

merises troupeau( de chevres ' dont les habitans -

tiroient un grand parti; ils-en vendoient les peaux

aux Grecs, qui les préparent tres-bien ; mais

comme on s'est-.aper~u du dégat immense que

faisoi,ent ces chevres dans les forets , on en

a

maintenant dimin1.1é le nombre. Ainsi en

1810

il

ií'en existoit daris les frontieres esclavonnes qu'en- ,

viron douze

a

treize mille. Le district de Brod

, est celui oú l'on en voit le plus.

Quant aux cochons, ils sont loin d'y avoir

~

dimimié, ~ar en

1810

on y en. comptoit

jus–

qu'a onz.e mille dans le district de Peterwar–

dein, soixante-seize mille dans celui de Brod, et

environ trente-sept mille dans le régiment de

Gradiska. La grande multiplicité de ces animaux

tient beaucoup

a

la facilité que ron a de les nourrir

avec les. glands

1

,

dont les forets abonclent. On en

voit surtout des troupes immenses dans la Servie

(

'

·

,

et la Bosnie. Lorsque la récolte des ,glands vient

a

manquer, on est obligé de leur donner du ma'is,

de l'orge, de l'avoine, et meme quelquefois du

froment. D'aprcs ce que nous venons d'observer ,.

il s'ensuit que les .cochons forment, avec les vers ,

a

soie, une des grandes sources ,de richess:e ·des

frontieres de l'Esclavonie.

' on:

s'étonne.

que

l'éducatio:n

des

abeilles,

qui