311 / 470
,EN AlJTRIGHE.
mencement du m'ois de mars ,les bestiaux trouvent
d'ans les paturages une nourriture aoondante' et
/ ils
1
en
jouissent jusqtt'a l'approcbe des g,elé',es' q~iii
síuvienneut,ordinairement an miliett ou
a
la
fin, ·
de novém,bre{
1
Ce·s he~tiaux n~on:t dou;c besoin · de
fourrage
que
pendant quatre- :mois. En hiver, on, ,..
les nonrrit avec Fes feuilies sed1es des chenes.
Les étables sont
a
peu pres ínconnmes .dans cette
pr?vince. ·celles qui
y
existent ,dans quelqúes
grandes fermes sont généralement mal ,construites
' et forts ~ales. Ce manque d'étables entraine ce–
pendant de grands inconvéniens. Les b-estiaüx
,restant souyent exposés
<in
froid, périssent quel–
quefois en grand .nombr·e ' lorsqne l'hiver ' est
rigoureux. Les hahitans perdent anssi, par cette
négligence, la majeure partie du fomier dont leurs
terres 'auróient cependant le plus grand besoin.
C'.est done au
pettr
de
sohi
que l'on donne · aux
hesttaux que
l'
on doh attribuer la petite stature
-, et
la
maigreU:r des breufs de cette province. Les
vaches que l'on
y
voit en grand nombre, surtout
dans,les cantons montagneux, donnent, póur ·
la
plupart, une assez gra:nde qt~antité de lait; mais
on
saÍt peu en ti:rer parti. Le nombre de ces besiiaux
y ·est du reste fort considérahle. Ainsi, en
1810,
o:n
comptoit dans cette pi:;ovi11ce , jnsqu'a
/4b,
117 .
breufs,
45,487
vaches, et 29,829 vealtx_; sa~oit~ _
!i2,216dans le district dePeterwardein,,
i
1,796dans
celui
de
Brod, et
I
r,475
dans celt1ide Gradiska.
Les chevaux
y
sont proportionnelle.ment plíis