EN
AUTnICHE.
~3
!
~nvirons de Stranzo et de Jassen sur
la
riviere
de
-Suczawa.
On
en.leve d'abord l'écorce des
arbres les plus vieux, ~t lorsqu'on s'en est pro–
curé une quantité suffisante , on chosit une place
<le 3o
ou 4o toises carrées , qu' on entoure
de branchages ' ' de maniere
a
empecher l'acces de
l'air : cette opération terminée, on creuse une
fo ss e
d'envir_on quatre
toises
en
diametre,c sur
une
toise
de profondeur.
Ón
pratique- au-devan t du
cone une rigole, qui sert
a
diriger le goudron.
Au fond
du cóne on dispose une autre fosse, de
d eux
pieds de
profondeur,
cntierement garnie
d'argile,
et
qui
doit servir de récipient au goudron.
Dq hord supérieur de cette fos se
part_
un tuyau
en
bois
qui
arrive jusqu'a
la
surface du ,
sol.
On
peut facile1:11ent, au moyen de ce tuyau, retirer
le goudron lorsqu'il est encore liquide.
Chaque
fosse renferme
dix
charretées d' écorces, qui
,donnent vingt eimers (
I 2 ·
dé
cal.) de
goudron.
C'estavec cette substan~e qnelesRussesprépar ent
leurs
bea11X
cuirs de roussi, qui lui doive:nt l eu r
odeurpénétrante. On pent encare s'en servi r avec
heaucoup d'avantage
pour
ta1¡ ner
l es cuirs. On
en graisse les courroies, parce qu'il r esserre le
cuir, en le _rendant .solide. Cette- propriété de
résister
a
raction <le l'eau le r end tres-avantageux
pour le goudronnage des ,cordes et des vaisseaux.
I1 mérite en
cela)a
préférence sur le goudron
ordi-
.
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f
,
·
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n
naire., car
l
en aut
t1e rnouis
gr an
e.esqna:nntes.
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