EN AUTRICHE.
Czingares, qui se livrent particulierement
a
ce
genre d'occupation, emploient., pour olJteni1:
l'
or., la meme méthode qui est en usage dans
la
Hongrie et la Transylvanie.
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existe aussi
a
Kirlibaba plusieurs orpailleurs , qui ramassent
une assez grande quantité
d'or
pour vivre dans
l'aisance. Tout cet or est acheté par le gouverne–
ment,
a
raison de
2
florins
52
kreutzers (
6f. 3
r
c.)
le piset, mesure
du
pays, qui vaut un ducat et
demi.
Quoique le sol de la Bukowine soit d'une extreme
fertilité., et que le climat .favo_rise toutes les especes
de culture., le caractere des habitans et l'habitud'e
d'une vie errante leur inspirent un extreme éloi_;
gnement pour tous les travaux de-l'agriculture.
Ainsi
ils
ne profítent point des ressources que leur
offre la natnre. Un bon tiers du pays, sans etre
tres - fertile' pourroit cependant
etre
cultivé
avec succes. Les plaines duBorysthene,
du Pruth,
et
meme les deux rives de la Suczawa, sont renorn_~
:rnées
pour leur prodigiense fécondité : la récohe
ll n blé y est toujours tres-abondante., malgré
1a
né–
gligence qu'apportent les habitans ·dans la culture
d es
terres.
Au
reste, les véritables
Bukowi:n iens
cultivent pen de blé, non pas parce· qu'ils pe
u
ven
t
en tirer
a
tres-bon marché'-d-es p rovinces voisines,
mais parce que le blé de Turquie,
qui
réussit par–
fai.tement chez enx , suffit
a
1eurs
besoins.
Il
n'y
a.
done que
les colons
ho;
.1grn.iset allemands qui
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