'V'OYAGf:: ,
depuis ces grandes · érnigrations,
et
les Bo:iem,
tranquilles dans leur patrie, avoient prompte–
;pJ.ent réparé
leurs
pertes, lorsqu'une immet1se
colon.~e
de
Cimbres et de Teutons , descendus
de
la Cherso'nese Cimbriqne ét des hords de ·
la
Baltiqrie, pénétrcre1~t en Boheme, espérant s'em- ,
parer
d'un
pay s
dont
la fertilité étoit
un
si grand
objet d'.envie. Mais
la ·
nation boheme · n'avoit
poiµt perdn le courage qui yavoit portée
a
entre–
prendre de
si
grands proj ets,
et,
sans etre étonnée
du nomb:re de ses nouveaux ennnemis, et coinme
animée d'une nouvelle ardeur, elle sut en tr_iom...í,
pher et les repousser hors de son terri toire.
· ~es succes qu'ils ohtinrent contre un peuple
qui
sut faire trembler meme la rna1tresse
du.
monde, porta Orgétorix, roi de l'Helvétie,
a
rechercher le\U alliance, afin de combattre leurs
ennemis _comm.uns. César parut,
et
déjoua par
sa .valeur et ·son hahileté· tous ces projets, en
meme temps qu'il sut mettre
un
terme aux en–
treprises d.'un "peuple déjá -devenu ,redoutahle.
Ce fut
.L
peu pres
a
cette époque que Maro–
boduus, roi des Marcomans
~
fit ·
la conquete
de
,
la Boheme, apres a~oir ·s(mmis ·,
a
·
SO!l
obéissance tous les habitans
de
cette contrée, et
,,
I
~
,
les avoir complétement chassés de ce royaume.
Tous les · Bohemes qui préférerent ; l'exil
a
une
soumission ,1onteuse,
se
réfugierent chez les
N6-
tisques, s'
étendirent ensnite au.
su.á
du
Danubé ,,,,