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EN- AUT.IUCIIE~
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Cerethius prit la route des contrées hahitées par
les
Thraces et les Triballiens; Brennus, celle de
la
Pannonie; et Bolgius celle
de
l'Illyrie
et
de
la Macédoine. Brennus
fut,
parmi
ces
chefs, celui
dont les armes
eurent le
plus de succes,
_et
qui
se rendit le plus célebre :
il
soumit la Pannonie,
et,
a
pres avoir fait cette conquete, il
se-
porta
tontre la Macédoine, qu'il ravagea entierement.
Séduit par Faspect des richesses qu'il savoit etre
dans
le temple de Delphes, il en méditoit
le
pillage lorsque
le.s
Grecs, s¿rtis' de
leur
assou–
pissement, lui Jirent éprouver_,
aux
Thermopyles.,
une
défaite aussi complete que celle que ~éonidas
y
avoit fait essuyer,'avec ses ~rois cents Spartiates
a
Xerxes, suivi de toutes les forces de l'Asié.
Une seconde ·déronte qn'éprouva Brennus
aií
mont OEta, acheva -
de
ruiner totalement son
armée; enfin
il
fot
tellenümt battu sous les murs
de
Delphes, que, réduit au désespoi~,
il
se donna
volcmtairement
la
mort, Ses troupes
se
frouvánt
ainsi sans chef, leurs débris se haterent
de
rejoindre les garnisons qu'elles avoient laissées
en
Pannonie.
Peu
de temps
a
pres, elles eurent
a
soutenir plusieurs güerres consécutives confre
les Romains. Mais tous ces événemens
étant
étrangers_
a
l'hist0ire de la Boheme _,
nous les
passernns sous silence, quelque intérÚ qu'ils -
puissent
'.1voir d'ailleurs.
Plus d'un
siecle
et demi s'étoit déja écoul é -
r .