EN AUTR.ICHE.
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les blenes, avec le cobalt; et enfin les jaunes,
avec l'oxs:ide jaune de
fer.
Mais
le
genre d'in–
dustrie dont nous parloris, qui rapportoit
des
sommes assez considérables
a
la Boherne, diminue
tous les jours.
Ce
sont les juifs qui
se
sont em–
parés de presque tout le commerce des pierres
vraies, comme des factices.
On
remarque cepen–
dant enco:re
une
fort helle manufacture de
hou–
tons de composition
a
Swietla, dans
le cercle
de
Csaslaw.
La soie
et
tout ce qui tient
a
sa fabrication
est encore un obj
et
de commerce pour la
Boheme.
En 1809 on
y
comptoit plus
de.
quatre cents
-ouvriers occupés
a
cette hranche d'industrie.
Cette industrie n'y date cependant que
du
regne
de Ma-rie-Thérese. Elle a commencé de s'établir
a
Prague; cette ville possede plus de deux cents
métiers occupés
a
la préparation des diverses
soieries, comme taffetas ' de toute espece, gros
d~
Tours_, velours, damas et schalls.
On
évalue le
prod\lit
de
toutes ces ·rnarchandises
a
244,260
florins
(537,372
fr.).
Elles n'ont du reste de débit
qu'au dehors du royaume. Les soieries sont encore
fort négligées.
On .
y
fabrique cependant une
grande qnantité de rubans
de
soie et
de
gros de
Tours. Prague est
a
peu pres
la
seule ville de la
Boheme
,oú
l'on fasse des
has
de soie.
Les
fabri–
cans
-de
cette ville sont parvenus
a
cet égard
a
un
assez grand
degré
de
:eerfection. Les has
qui ,