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~N AUTRlCHE. I9 ·
l'~poux q_u;elle s'étoit choisi. Alors seule.~ent eUe·
put donner tous ses soins al de ses _
vastes <itats, q~1'eJle sut encore qg-ra:np.i1~.
80,~ fi~s, _Joseph II, lui succéda en, I 780-. Déja,
du vivant d~ sa mere; en 1764, i1 avoit été.
reconn:u roi des Rom':1,ins.- .Jos~ph füt le premie·r
. d' I . d L . .
souveram e a ma1scm -e o-rra,1n.e qui ~anta
sur le treme d'Autriche; il sit~céda paisihlement
a F~an~ois Jer, que Marie-Thérese avoit app~lé
au treme. Avec cet empereur cQ-minen.~a en Au–
triche un esprit dé réfor-:rne q1,li pa:roissoit d.evoir
.s'étendre a tout, ma,i~ qui ne put ,jamais vai-n~re·
l'inertie des peuples de eeu~ in<;marchie. Aussi ,
au cune des- instiu.itions de J<vseph II ne s'étendit·
au-de!a 'de son regne, soit qu'elles ' ne fussent
pas. en r-apport avece le g·énie- des' peuples ~uxquels
elle~ étoient appliquées, soit enfin que les vues
de cet ~.m.p~retlr f nssent trop éie.ndues pour le
siecle oú il vivoit, et sur:~out pour la nation
qu'il étoit appelé a gouvern~r. Peu fortuné dans
ses entre_prises, Joseph I1 n~eut que des succc.s
médioores dans ses- g1,ier:res · contre · les Turcs; .,¡¡–
n'eut _pas Jlr1eme la consofatfon de les terminer :· la
·mo:rtle,s~1rprit apres un :v€gne de dix anmées ( 1790)
_au ,milieu des préparaiti_fs q1iil. méditoit._ ·
q e~t dans des circ.onstanees bien diffici'les qne.·
ce . e_laissa 1~ tf'P,Jllt a SOB !re·re Lét II,
~u.e. la Tascane réve!1re ,cónim,e le meilleur de ses ·
'l]_ ) •
SQ,tW€·rains. Parvm,1u au t:rone .d'Aq.triche penda-nt;-
, I
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