ACTE II.
CilHOEUR DE GUER.RIER.S,
qu'on ne voit pas encore.
La guerre sanglante
~
La rnort, l'épouvante
Signalent nos fureurs ;
Livrons-nous un passage ,
A
travers le carnage,
Au faite des grandeurs.
PETIT CHOEUR. DE BERGERS.
Quels sons affreux
!
quel bruit sauvage
!
O
Muses, protégez nos fortunés climats.
UN BER.GER.
O
Gloire, dont le nom semble avoir tant d'appas,
Serai,t-c~
la
votre langage?
BEL
U S parait sous le berceau du ~ilieu, entouré de ses guer–
riers
j
iI
est sur un trone porté par huit rois enchairiés.
BÉL U S.
Ro
1
s, qui portez rnon treme, esclaves couronnés ,
Que j'ai daigné choísir pour orner ma victoire;
Allez, a]lez m'ouvrir le temple de la Gloire;
Préparez les honneurs qui me sont destinés.
( II descend et continue. )
Je veüx. que votre orgueil seconde
Les soins de ma grandeur ;
La Gfoire, en m'élevant au premier rang du. monde,
Honore assez votre malheur.
( Sa suite ·sort.)
( On entend une musique douce.)
Mais quels acceus pleins de mollesse
OfJensent
1
mon oreille et révoltent mon cceur?